Valérie Lemercier lors du Festival du film francophone d'Angoulême le 26 août 2013© BestImage
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Dans sa nouvelle réalisation, Valérie Lemercier s'attaque à l'adoption, inspirée par un fait divers plutôt déconcertant : une femme américaine adopte un enfant venu de Russie, mais finit par changer d'avis. Ce sera la trame de départ de son film, 100% Cachemire, dans lequel elle incarne une rédactrice en chef qui contrôle tout dans sa vie et décide d'adopter avec son mari plus attentionné, joué par Gilles Lellouche. Avec son esprit libre et fin, maniant l'humour et la franchise avec un talent fou, Valérie Lemercier, elle-même sans enfant, aborde ce sujet ainsi que le tabou d'être une femme sans être mère.
Dans les pages du magazine Gala, Valérie Lemercier se raconte. Timide, issue d'une famille qui lui a donné une éducation très stricte, elle n'aime pas trop les familiarités : "La bise de convenance, non." Elle ne manquera d'ailleurs pas, dans Paris Match, de remercier ses parents de lui avoir donné le goût de l'indépendance. Car elle trouve effrayants ces couples qui attendent un bébé comme le Messie pour réparer tous leurs problèmes. Pour elle, si la situation normale est qu'une femme ait des enfants et qu'elle vient elle-même d'une famille nombreuse, elle ne considère pas comme un drame le fait de ne pas être mère, avouant qu'elle n'a pas tout fait pour et qu'il arrive un jour où il est trop tard. Dans Gala, elle ajoute : "Je n'aurais jamais été la mère que j'imagine qu'il faut être." Sans parler de l'angoisse physique de l'accouchement.
Naturellement, si un enfant arrivait devant sa porte, elle s'en occuperait, même si cela ne lui a jamais semblé vital. Elle a une autre expérience des enfants, marraine d'un neveu de 20 ans, d'une nièce de 7 ans et d'une troisième, née au Japon et qui vit en Chine. Et puis elle a un beau-fils de 9 ans, avec lequel elle vit à temps partiel comme elle le dit à Gala [le père de ce garçon est son mystérieux amoureux depuis cinq ans, dont elle tait le nom] : "En même temps, je n'en ai pas la responsabilité, alors on peut dormir quand même." Dans Paris Match, elle reconnaît volontiers tout ce que cet petit lui apporte : "La relation avec un enfant qui n'est pas le sien me semble d'ailleurs presque plus belle..." Elle a apprécié la performance de Sandra Bullock dans Gravity, mais s'indigne qu'on soit attendri par le fait que son personnage ait perdu sa fille de 4 ans : "C'est comme si avoir un enfant signifiait qu'on était une bonne personne. Tous les mannequins posent avec leurs gamins, comme avec un sac : c'est le it-baby." (Paris Match)
À 49 ans, Valérie Lemercier a choisi sa vie et l'accepte telle qu'elle est : "Pour moi, l'important était de m'exprimer. Et je peux dire aujourd'hui que je suis heureuse" (Paris Match). Par le passé, tout n'était néanmoins pas si simple, notamment sur la question du physique. Quand Louis Malle l'engage dans Milou en mai (1990), il pensait qu'elle était bien plus vieille que son âge. Enfant, on l'emmenait chez le coiffeur pour hommes et on l'appelait "mon petit Valou", dit-elle dans Gala. Elle fait aujourd'hui très attention : "Je n'ai pas envie, même dans la rue, d'apparaître négligée" (Paris Match).
"100% Cachemire", en salles le 11 décembre
Retrouvez l'intégralité de ces interviews dans les magazines "Paris Match" et "Gala" du 4 décembre
Dans les pages du magazine Gala, Valérie Lemercier se raconte. Timide, issue d'une famille qui lui a donné une éducation très stricte, elle n'aime pas trop les familiarités : "La bise de convenance, non." Elle ne manquera d'ailleurs pas, dans Paris Match, de remercier ses parents de lui avoir donné le goût de l'indépendance. Car elle trouve effrayants ces couples qui attendent un bébé comme le Messie pour réparer tous leurs problèmes. Pour elle, si la situation normale est qu'une femme ait des enfants et qu'elle vient elle-même d'une famille nombreuse, elle ne considère pas comme un drame le fait de ne pas être mère, avouant qu'elle n'a pas tout fait pour et qu'il arrive un jour où il est trop tard. Dans Gala, elle ajoute : "Je n'aurais jamais été la mère que j'imagine qu'il faut être." Sans parler de l'angoisse physique de l'accouchement.
Naturellement, si un enfant arrivait devant sa porte, elle s'en occuperait, même si cela ne lui a jamais semblé vital. Elle a une autre expérience des enfants, marraine d'un neveu de 20 ans, d'une nièce de 7 ans et d'une troisième, née au Japon et qui vit en Chine. Et puis elle a un beau-fils de 9 ans, avec lequel elle vit à temps partiel comme elle le dit à Gala [le père de ce garçon est son mystérieux amoureux depuis cinq ans, dont elle tait le nom] : "En même temps, je n'en ai pas la responsabilité, alors on peut dormir quand même." Dans Paris Match, elle reconnaît volontiers tout ce que cet petit lui apporte : "La relation avec un enfant qui n'est pas le sien me semble d'ailleurs presque plus belle..." Elle a apprécié la performance de Sandra Bullock dans Gravity, mais s'indigne qu'on soit attendri par le fait que son personnage ait perdu sa fille de 4 ans : "C'est comme si avoir un enfant signifiait qu'on était une bonne personne. Tous les mannequins posent avec leurs gamins, comme avec un sac : c'est le it-baby." (Paris Match)
À 49 ans, Valérie Lemercier a choisi sa vie et l'accepte telle qu'elle est : "Pour moi, l'important était de m'exprimer. Et je peux dire aujourd'hui que je suis heureuse" (Paris Match). Par le passé, tout n'était néanmoins pas si simple, notamment sur la question du physique. Quand Louis Malle l'engage dans Milou en mai (1990), il pensait qu'elle était bien plus vieille que son âge. Enfant, on l'emmenait chez le coiffeur pour hommes et on l'appelait "mon petit Valou", dit-elle dans Gala. Elle fait aujourd'hui très attention : "Je n'ai pas envie, même dans la rue, d'apparaître négligée" (Paris Match).
"100% Cachemire", en salles le 11 décembre
Retrouvez l'intégralité de ces interviews dans les magazines "Paris Match" et "Gala" du 4 décembre