Valérie Trierweiler et François Hollande à la Rochelle en août 2010© Abaca
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Journalisme, politique et amour font-ils bon ménage ? Pour Valérie Trierweiler, animatrice de l'émission politique de Direct 8 2012 - Portrait de campagne et compagne de François Hollande, les choses semblent claires, en témoignent ses réponses limpides et affirmées dans une interview exclusive qu'elle a accordée au Point.
François Hollande est candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. Cette décision a un poids sur la carrière de journaliste de Valérie Trierweiler, et de l'avenir de son émission politique sur Direct 8, qu'elle définit selon les cas de figure : "Mon programme reprend mi-septembre. C'est en cohérence avec ce que j'ai toujours dit : tant que la primaire socialiste n'aura pas commencé. En revanche, si François sort vainqueur de cette primaire, je ferai autre chose qu'une émission politique."
Cette position ne fera pas sursauter Yannick Bolloré, directeur général de Direct 8, puisqu'elle lui en a déjà fait part et qu'il l'a acceptée, selon elle, avec un certain regret. D'ailleurs, elle tient à préciser que si son patron est proche de Nicolas Sarkozy, elle ne s'est jamais sentie instrumentalisée.
De manière générale, Valérie Trierweiler se sent satisfaite de la première saison de son émission, et avec Guy Lagache, ancien de M6 (Capital) et désormais nouveau directeur de l'information de la chaîne, son équipe et elle réflechissent à une autre émission.
La victoire de François Hollande aux présidentielles de 2012 l'entraînerait donc à redéfinir sa carrière en quittant le journalisme politique, mais elle explique avec ses mots ce changement : "Il s'agit pour moi de retrouver une certaine liberté. [...] Celle de pouvoir accompagner François sans courir les risques de manquement à la déontologie." Concernant la campagne, elle déclare : "Je serai à ses côtés, à la place qui est la mienne." Elle n'a jamais pris position politiquement parlant pour son compagnon, mais elle est déjà active dans l'ombre.
Le discours de Valérie Trierweiler est calibré, presque lisse. Quand on lui demande si l'on peut faire de la politique sans mentir, elle ne répond pas à la question et appuie seulement sur le fait que, d'après elle, le métier de journaliste consiste à faire dire la vérité.
Manifestement, la journaliste prend garde à tous les mots qu'elle emploie, comme si, se souvenant de l'exemple du couple Pulvar-Montebourg, elle arborait un bouclier pour se protéger. Elle estime en effet que chaque année, la violence de la campagne présidentielle augmente d'un cran : "Le respect de la vie privée me semble essentiel." Cette personnalité de la télévision distille ainsi prudemment ses commentaires sur son intimité et a seulement avoué à Télé-Loisirs que sa mission est d'abord de rendre heureux son compagnon. Et dans l'hypothèse d'une défaite de François Hollande, elle affirme qu'elle continuera son métier ajoutant : "Je m'adapterais, quoi qu'il arrive."
Retrouvez l'intégralité de l'interview sur le site du Point.fr.
François Hollande est candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. Cette décision a un poids sur la carrière de journaliste de Valérie Trierweiler, et de l'avenir de son émission politique sur Direct 8, qu'elle définit selon les cas de figure : "Mon programme reprend mi-septembre. C'est en cohérence avec ce que j'ai toujours dit : tant que la primaire socialiste n'aura pas commencé. En revanche, si François sort vainqueur de cette primaire, je ferai autre chose qu'une émission politique."
Cette position ne fera pas sursauter Yannick Bolloré, directeur général de Direct 8, puisqu'elle lui en a déjà fait part et qu'il l'a acceptée, selon elle, avec un certain regret. D'ailleurs, elle tient à préciser que si son patron est proche de Nicolas Sarkozy, elle ne s'est jamais sentie instrumentalisée.
De manière générale, Valérie Trierweiler se sent satisfaite de la première saison de son émission, et avec Guy Lagache, ancien de M6 (Capital) et désormais nouveau directeur de l'information de la chaîne, son équipe et elle réflechissent à une autre émission.
La victoire de François Hollande aux présidentielles de 2012 l'entraînerait donc à redéfinir sa carrière en quittant le journalisme politique, mais elle explique avec ses mots ce changement : "Il s'agit pour moi de retrouver une certaine liberté. [...] Celle de pouvoir accompagner François sans courir les risques de manquement à la déontologie." Concernant la campagne, elle déclare : "Je serai à ses côtés, à la place qui est la mienne." Elle n'a jamais pris position politiquement parlant pour son compagnon, mais elle est déjà active dans l'ombre.
Le discours de Valérie Trierweiler est calibré, presque lisse. Quand on lui demande si l'on peut faire de la politique sans mentir, elle ne répond pas à la question et appuie seulement sur le fait que, d'après elle, le métier de journaliste consiste à faire dire la vérité.
Manifestement, la journaliste prend garde à tous les mots qu'elle emploie, comme si, se souvenant de l'exemple du couple Pulvar-Montebourg, elle arborait un bouclier pour se protéger. Elle estime en effet que chaque année, la violence de la campagne présidentielle augmente d'un cran : "Le respect de la vie privée me semble essentiel." Cette personnalité de la télévision distille ainsi prudemment ses commentaires sur son intimité et a seulement avoué à Télé-Loisirs que sa mission est d'abord de rendre heureux son compagnon. Et dans l'hypothèse d'une défaite de François Hollande, elle affirme qu'elle continuera son métier ajoutant : "Je m'adapterais, quoi qu'il arrive."
Retrouvez l'intégralité de l'interview sur le site du Point.fr.