Valérie Trierweiler est toujours hospitalisée à la Pitié-Salpêtrière dans un état de fatigue psychologique extrême. La première dame est sous la responsabilité des médecins depuis la publication, vendredi 10 janvier, du magazine Closer et de photos illustrant la supposée romance de François Hollande et de Julie Gayet. Et depuis ce jour, le président n'a pas encore rendu visite à sa compagne. Valérie Trierweiler a tenu à faire savoir qu'il ne la négligeait pas et qu'il ne faisait que suivre les ordres des médecins.
Elisabeth Martichoux, chef du service politique de RTL, est intervenue en ouverture du journal de 18h avec les dernières nouvelles de Valérie Trierweiler. La première dame est certes dans un état de grande fatigue, mais elle reste en contact avec son entourage, avec l'extérieur. C'est elle, par exemple, qui a tenu à faire savoir qu'elle n'avait pas fait de crise de nerfs en apprenant, de la bouche de François Hollande, ce que s'apprêtait à publier le magazine Closer. Ce jeudi soir 16 janvier, une semaine pile après les "aveux" de François Hollande à sa compagne, elle tient à préciser que le président ne la "néglige pas dans un moment aussi pénible" comme pourrait le laisser supposer son absence à son chevet. Cette absence est le fait de ses soignants : "À RTL, elle fait préciser que ce sont les médecins qui interdisent au chef de L'État d'aller la voir - une pratique répandue dans les cas de détresse psychologique, nous dit Elisabeth Martichoux. Mais François Hollande parle à l'équipe des soignants qu'il a même rencontrée personnellement. Les intimes de la première dame notent aussi qu'elle a reçu des fleurs et des chocolats, ce qu'elle perçoit comme des attentions de la part du président."
Mercredi, Marc-Olivier Fogiel recevait Cécilia Attias. Celle qui fut l'espace de quelques mois première dame, du temps de son ex-mari Nicolas Sarkozy, a tenu à apporter son soutien à Valérie Trierweiler. Cécilia dit avoir une pensée pour la compagne de François dans l'épreuve qu'elle traverse et réaffirme la nécessité de donner à la première dame un véritable statut. Un statut dissiperait un flou artistique dont elle a elle-même souffert : "À partir du moment, où on élit un homme ou une femme, il y a un conjoint à côté et on ne peut pas le gommer littéralement, en lui demandant de ne rien faire, de ne pas sortir et de s'occuper de placer les fleurs sur le buffet. Je trouve que ça a un côté ridicule", affirme Cécilia Attias.