Mercredi 10 octobre, les auteurs du livre La Frondeuse révélaient dans Point de vue que Valérie Trierweiler qu'elle aurait repoussé les avances de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Le magazine L'Express revient également de son côté sur l'affaire et publie d'autres extraits du livre évoquant la relation entre Valérie Trierweiler et Nicolas Sarkozy à l'époque.
En privé, Nicolas Sarkozy se serait montré très étonné en apprenant que François Hollande et Valérie Trierweiler entretenaient une liaison : "Comment a-t-il fait pour séduire un canon pareil ?" aurait-il déclaré, surpris par celui qui deviendra son successeur à la présidence de la République, qu'il estimait ne pas être à la hauteur de Valérie Trierweiler.
Séduit par la journaliste de Paris Match, Nicolas Sarkozy n'arrivera pourtant jamais à lui plaire, et leurs relations seront toujours tendues. Lors d'un déjeuner place Beauvau, il l'aurait qualifiée de "petite bourgeoise" : "Ah bon, tu n'habites pas dans le XVIe ? Mais, tu sais, je suis ministre de l'Intérieur. Si je veux savoir où tu habites, je demande et on me donne l'information dans les dix minutes...Tu veux voir ?" lui aurait-il lancé, piqué au vif, après que Valérie Trierweiler a affirmé ne pas vivre dans cet arrondissement.
Pas refroidi, Nicolas Sarkozy aurait quelques temps plus tard carrément glissé un compliment dans l'oreille de Valérie Trierweiler : "Qu'est-ce que t'es belle !" lui aurait lancé le ministre de l'Intérieur, tenant au même moment la main de sa femme, Cécilia, lors d'une garden-party à L'Élysée. Une attitude à laquelle Valérie Trierweiler avait répondu par un regard de défi. Vexé, Nicolas Sarkozy aurait déclaré en privée à cette époque : "Mais pour qui elle se prend, celle-là ? Je ne suis pas assez bien pour elle ?". Probablement d'après Valérie Trierweiler, qui devient première dame de France en mai 2012, lorsque François Hollande est élu président de la république.
Si la vérité de ces révélations n'engagent que leurs auteurs, elles ne plaisent pas aux principaux concernés puisque Valérie Trierweiler et Patrick Devedjian ont porté plainte contre les auteurs du livre. Et Nicolas Sarkozy, il en pense quoi ?