Victoria Beckham souffrant d'un cruel manque d'assurance, qui aurait pu le croire ? L'ex-chanteuse devenue créatrice, qui fait la une de i-D, se dévoile dans le numéro de février du magazine. L'occasion de la découvrir sous un angle nouveau dans les pages de The Whatever The Weather Issue.
Habillée par sa propre maison sur la couverture, la femme de David Beckham, photographiée par Josh Olins, se livre et dévoile un visage jusque-là inconnu : "Quand j'ai commencé, il n'était que question des robes-corsets. C'était ce à quoi j'étais associée, et si je peux être honnête, c'était un signe de mon manque d'assurance..." Posh poursuit en soulignant qu'elle a mûri depuis, appris à se connaître et à définir sa personnalité : "Plus je vieillis, plus je suis à l'aise avec mon corps, et plus je réalise que pour être et me sentir belle, je ne dois pas forcément porter des vêtements près du corps." La Snobe, comme la surnomment les Britanniques, se sentait mal dans sa peau. Invraisemblable, quand on songe que toutes ces années, le monde entier la décrivait comme une diva arrogante.
Quant à sa réussite dans la mode après la période Spice Girls, Victoria Beckham dit faire confiance à son instinct : "Je ne suis pas la mode, ni les tendances. Je suis mes intuitions, et pense 'Qu'ai-je envie de porter ? Quels sont mes pressentiments pour la saison prochaine ?'." Une méthode qui marche puisqu'elle a reçu le Designer Brand Award lors des British Fashion Awards (BFA) en novembre dernier. Et même son époux la soutient, puisque lors de sa conférence de presse pour le lancement de sa ligne de sous-vêtements pour H&M, il a déclaré : "Je suis tellement fier de Victoria. Passer de Spice Girl à créatrice crédible. Elle a travaillé très dur pour ça..."
Gros diamant au doigt, Victoria Beckham est sublime sur cette couverture en noir et blanc, qui sort peu de temps après celle réalisée pour Numéro Tokyo. La styliste et maman star démarre 2012 tambour battant.
Igor Nkodia