François Hollande et Ségolène Royal, lors du grand meeting de François Hollande à Rennes, le mercredi 4 avril 2012.© Abaca
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François Hollande était de passage à Rennes, au coeur d'une Bretagne qui traditionnellement vote à gauche, ce mercredi 4 avril. A dix-huit jours du premier tour de la présidentielle, le candidat avait rendez-vous, le soir-même, avec les militants du Parti socialiste pour un grand meeting, dans une période où son principal rival Nicolas Sarkozy l'emporte systématiquement au premier tour dans les enquêtes d'opinions.
Mais avant l'offensive devant ses sympathisants, le candidat PS était attendu à la librairie Le Failler, où il a rencontré quelque 300 lecteurs de son livre Changer de destin (éditions Robert Laffont), à qui il a volontiers dédicacé l'ouvrage.
François Hollande, toujours prêt à répondre aux invitations et demandes des électeurs, a même accepté l'invitation d'un bouliste venu lui proposer de faire une petite partie, place du Parlement, où la Fédération française de pétanque l'attendait pour évaluer ses capacités à atteindre un objectif : le traditionnel cochonnet. Une métaphore de la campagne ? Probablement. Et celle-ci pourrait-être de bon augure puisque après avoir pointé et placé sa boule à quelques centimètres du cochonnet, le favori de la gauche s'est autocongratulé : "Je vous l'avais dit. Je suis près du but !" Et les sondages ne disent pas le contraire, le donnant en tête au second tour dans tous les cas de figure...
En début de soirée, donc, François Hollande a frappé un grand coup pour son meeting. Entouré sur scène de Ségolène Royal, mère de ses quatre enfants, et soutenu en coulisses par son actuelle compagne, la journaliste Valérie Trierweiler, le présidentiable a pris la parole devant 15 000 personnes, alors que 7 500 étaient attendues, ce qui a nécessité l'ouverture d'une seconde salle. Preuve s'il en est de la popularité du candidat, et une manière de répondre aux salles combles devant lesquelles s'expriment Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon.
La réunion Hollande-Royal et l'embrassade au pied de l'estrade étaient donc très attendues puisque jamais l'ex-couple n'était apparu ensemble sur une même scène depuis 2007 et l'élection présidentielle qui avait vu la défaite de Ségolène face à Nicolas Sarkozy. Durant une vingtaine de minutes et sous les applaudissements de la salle, Ségolène Royale a rendu hommage à François Hollande et invité toutes les personnes qui avaient cru en elle en 2007 à voter pour lui. Quant à Valérie Trierweiler, elle a, comme toujours, souhaité rester dans l'ombre. Soutenir l'homme qu'elle aime par sa présence ne nécessite pas pour autant d'être mise au premier plan, et elle l'a bien compris.
Au cours de son intervention devant une salle chauffée à blanc, François Hollande s'est une fois de plus montré vindicatif à l'encontre de Nicolas Sakozy, répondant aux coups lancés par son rival. Toujours aussi à l'aise face à un public conquis, le socialiste a marqué des points et répondu de la plus belle des manières à un Nicolas Sarkozy qui retrouve une énergie un temps perdue, promettant ainsi une dernière ligne droite des plus passionnantes...
Joachim Ohnona
Mais avant l'offensive devant ses sympathisants, le candidat PS était attendu à la librairie Le Failler, où il a rencontré quelque 300 lecteurs de son livre Changer de destin (éditions Robert Laffont), à qui il a volontiers dédicacé l'ouvrage.
François Hollande, toujours prêt à répondre aux invitations et demandes des électeurs, a même accepté l'invitation d'un bouliste venu lui proposer de faire une petite partie, place du Parlement, où la Fédération française de pétanque l'attendait pour évaluer ses capacités à atteindre un objectif : le traditionnel cochonnet. Une métaphore de la campagne ? Probablement. Et celle-ci pourrait-être de bon augure puisque après avoir pointé et placé sa boule à quelques centimètres du cochonnet, le favori de la gauche s'est autocongratulé : "Je vous l'avais dit. Je suis près du but !" Et les sondages ne disent pas le contraire, le donnant en tête au second tour dans tous les cas de figure...
En début de soirée, donc, François Hollande a frappé un grand coup pour son meeting. Entouré sur scène de Ségolène Royal, mère de ses quatre enfants, et soutenu en coulisses par son actuelle compagne, la journaliste Valérie Trierweiler, le présidentiable a pris la parole devant 15 000 personnes, alors que 7 500 étaient attendues, ce qui a nécessité l'ouverture d'une seconde salle. Preuve s'il en est de la popularité du candidat, et une manière de répondre aux salles combles devant lesquelles s'expriment Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon.
La réunion Hollande-Royal et l'embrassade au pied de l'estrade étaient donc très attendues puisque jamais l'ex-couple n'était apparu ensemble sur une même scène depuis 2007 et l'élection présidentielle qui avait vu la défaite de Ségolène face à Nicolas Sarkozy. Durant une vingtaine de minutes et sous les applaudissements de la salle, Ségolène Royale a rendu hommage à François Hollande et invité toutes les personnes qui avaient cru en elle en 2007 à voter pour lui. Quant à Valérie Trierweiler, elle a, comme toujours, souhaité rester dans l'ombre. Soutenir l'homme qu'elle aime par sa présence ne nécessite pas pour autant d'être mise au premier plan, et elle l'a bien compris.
Au cours de son intervention devant une salle chauffée à blanc, François Hollande s'est une fois de plus montré vindicatif à l'encontre de Nicolas Sakozy, répondant aux coups lancés par son rival. Toujours aussi à l'aise face à un public conquis, le socialiste a marqué des points et répondu de la plus belle des manières à un Nicolas Sarkozy qui retrouve une énergie un temps perdue, promettant ainsi une dernière ligne droite des plus passionnantes...
Joachim Ohnona