Si Vincent Moscato a été un excellent rugbyman, c'est également un acteur prolifique, à l'affiche d'une vingtaine de films depuis le début de sa carrière, démarrée en 1993 dans Regarde-moi quand je te quitte de Philippe de Broca. Véritable touche-à-tout, l'homme de 58 ans est également humoriste, mais surtout animateur radio depuis près de vingt ans. Avec son émission, le Super Moscato Show, il anime les après-midi de RMC avec son style bien à lui, plein d'humour, de dérision et d'analyses sportives parfois approximatives.
Une recette qui fait son succès et Vincent Moscato n'hésite pas non plus à faire quelques digressions quand l'envie lui en prend. Avec une vie aussi riche que la sienne, les anecdotes pleuvent tout au long de l'émission et mardi 28 novembre, l'ancien rugbyman était particulièrement en forme. L'un des membres du Super Moscato Show en est venu à parler de Ludivine Sagnier. L'actrice française à malheureusement été coupée au montage du film Napoléon, de Ridley Scott, bien que son nom apparaisse au générique. Une mésaventure qui est déjà arrivée à l'animateur par le passé, comme il l'a raconté hier. "Moi, ça m'est arrivé sur Astérix", lance-t-il en préambule, avant de dégoupiller complètement : "Cette espèce de conn*rd de metteur en scène... Comment il s'appelle ?"
Vincent Moscato ne se rappelle visiblement plus du nom du réalisateur, mais il garde une rancoeur tenace à son égard. L'un des journalistes tente alors de tempérer les propos de l'ancien rugbyman, qui persiste et signe : "Je le pense sincèrement (...) Pauvre c*n va ! Que dalle il m'a prévenu ! Rien ! Il m'a rien prévenu. J'avais des scènes avec le (Gérard) Depardieu, tout ça, il me les a coupées, j'avais plus rien."
Visiblement très déçu de son expérience, le mari de Krystel Moscato n'a pas aimé la façon de faire du réalisateur. "Même pas un mail. Si je le vois je lui fous une beigne (...) Le pire, c'est que les mecs comme moi il ne les calculait pas, mais avec le gros (Gérard Depardieu), il lui faisait des lipettes (attentionné à son égard, ndlr), alors que je suis aussi gros que lui", conclut Vincent Moscato, avec l'humour qu'on lui connaît.