Comme beaucoup de stars de cinéma, Virginie Efira n'a pas eu une enfance toute rose. Si l'ancienne animatrice belge, aujourd'hui figure montante du cinéma français, fait sensation à chaque apparition publique, il y a quelques années de cela, c'était plutôt le contraire !
En pleine promotion pour le film Benedetta de Paul Verhoeven, dans lequel elle interprète une religieuse lesbienne, la compagne de Niels Schneider a confié de douloureux épisodes vécus durant son adolescence, alors qu'elle se rêvait déjà actrice. "On me faisait des blagues très humiliantes", a confié la comédienne de 44 ans au magazine Vanity Fair. "Je me souviens d'un prof de maths qui plaisantait en me disant : 'C'est combien, Virginie ?'. Je rigolais aussi pour donner le change. C'était presque normal".
La maman d'Ali, 8 ans, explique qu'avec le temps, ces souvenirs pénibles et oubliés ont refait surface, mais l'ancienne animatrice de Nouvelle Star a su passer outre : "J'ai revisité ces endroits d'humiliation. Ces souvenirs sont devenus des moments de trouble bien plus tard. Le passé s'est éclairé d'autres choses. J'ai appris à changer la perception de ce qui a été vécu comme une honte, une douleur, à en atténuer le sentiment de gravité".
En plus de faire face aux blagues douteuses de certains professeurs, la jeune Virginie était raillée par ses camarades, qui l'affublaient d'un sobriquet peu flatteur "force orange", à cause des couches de fond de teint généreuses que s'appliquait la jeune femme à l'époque. "J'étais vulgaire, je m'habillais de façon très outrancière. Même à Cannes, les premières fois, j'avais les seins dehors. J'étais hypermaquillée, je ne captais pas les codes. Ça va mieux maintenant", a conclu l'actrice qui a fait sensation durant le Festival de Cannes avec ses looks glam.
Vanity Fair, édition du 30 juillet 2021