Ce lundi 26 mars 2018, M6 donnera le coup d'envoi de Wild : La Course de survie. Une émission d'aventure animée par Stéphane Rotenberg et qui comporte cinq numéros. Le concept ? Sept binômes, composés d'un expert de la survie et d'un novice, n'avaient que trois jours pour parcourir 50 kilomètres. Bien entendu, tous devaient se débrouiller pour se nourrir, boire et survivre. Et certains étaient prêts à tout pour ne pas être déshydratés.
Adrien, un chasseur alpin de 31 ans, avait par exemple une technique peu ragoûtante pour ne pas mourir de soif : "essorer une bouse d'éléphant encore fraîche pour en récolter le liquide marron", explique Le Parisien du jour. Une astuce qui n'était bien évidemment pas au goût de son binôme. "Je ne savais pas qu'on pouvait boire ça. Je préfère crever de soif", a admis Dimitri, cadre supérieur de 41 ans.
Nicolas, ancien militaire de la légion étrangère de 37 ans, a quant à lui assuré qu'il était "prêt à tuer pour boire de l'eau". On vous laisse donc imaginer le milieu hostile dans lequel ils ont évolué. Aussi, la production a-t-elle renforcé la sécurité. Avant le tournage, des spécialistes locaux ont inspecté chaque parcours. Ils ont aussi repéré les établissements de soins aux alentours et les moyens de rapatriement nécessaires. Une jeep contenant tout le nécessaire médical était disponible à toute heure dans le cas où un médecin urgentiste devrait rejoindre un binôme.
Et quand les candidats étaient dans la jungle, ils étaient escortés par un paramédical et un guide armé d'un fusil hypodermique. Pour finir, tous étaient équipés d'un traceur GPS afin de les géolocaliser à tout moment. Un dispositif qui n'était pas de trop et Stéphane Rotenberg ne dira pas le contraire.
L'animateur de 50 ans a admis avoir été piqué par une fourmi bouna, ce qui lui avait valu une terrible douleur comparable à celle d'une balle fusil. Il n'a pas non plus caché que l'équipe avait parfois fait face à des situations "complexes" : "Autour de notre campement, on avait parfois des lions. Quand on les entendait la nuit, il fallait éteindre le groupe électrogène et faire du bruit pour qu'ils fuient. (...) On a tous eu la tourista, des piqûres de bestioles exotiques avec apparition de plaques, démangeaisons ou fièvres", a-t-il confié à France Dimanche.