Will Smith avait fait couler beaucoup d'encre lorsque l'on a appris qu'il devait tenir le premier rôle dans le film Django Unchained, réalisation de Quentin Tarantino qui précède Les 8 Salopards, et qu'il avait décliné. Depuis la préparation de ce film et sa sortie en 2013, avec finalement Jamie Foxx, l'acteur continue de se justifier en offrant différentes explications.
Début juin 2012, en pleine promotion pour Men in Black 3, la star évoquait déjà son projet avorté avec Quentin Tarantino, des propos relayés par TF1 News : "J'étais prêt à prendre le rôle, c'est l'un des scénarios les plus incroyables que je n'ai jamais lu. Mais c'était en plein pendant le tournage de Men in Black 3, Tarantino était prêt à tourner et je ne pouvais pas même prendre le temps d'en parler avec lui. Je ne voulais pas le retenir en otage, c'était ridicule." Quant au réalisateur, il confiera quelques mois plus tard à Playboy divers soucis qui empêcheront Smith d'incarner Django. Puis, lors d'une interview accordée à Entertainment Weekly, Smith révélait un autre problème qui l'a fait abandonner le projet : "Django n'était pas le personnage principal. (...) C'est l'autre personnage [incarné par Christoph Waltz, NDLR] qui portait le film. Ça ne m'allait pas, j'ai dit : 'Quentin, s'il te plaît, il FAUT que ce soit moi qui bute le méchant'!" Aujourd'hui, il donne encore une nouvelle explication sur sa décision...
Lors d'une table ronde avec The Hollywood Reporter pour sa session habituelle avec les acteurs les plus influents de l'année, Will Smith a offert une autre justification : "Je voulais en faire la plus belle histoire d'amour que les Noirs-Américains aient jamais vue. On [Tarantino et lui] a discuté pendant des heures. Je voulais tellement faire ce film, mais pour moi, il fallait que ce soit une histoire d'amour, pas une histoire de vengeance." Il ne croit pas à la violence en réaction à la violence et fait ensuite référence aux attentats à Paris du 13 novembre : "On ne peut pas regarder ce qu'il s'est passé à Paris et vouloir tuer tout le monde pour ça. La violence engendre la violence. Je n'arrivais pas à croire à cette idée, que la violence était la réponse. L'amour devait l'être." Pourtant, les films du héros du Prince de Bel-Air ne sont pas exempts de violence et sa prochaine performance dans Suicide Squad devrait le prouver. Toutefois, on ne peut pas forcément comparer un film avec des super-héros et des vilains, face à un western ancré dans la douloureuse histoire des Etats-Unis.
C'est avant tout en raison de la sortie du film Seul contre tous (Concussion), biopic sur le monde du sport, que Will Smith répond aux questions de The Hollywood Reporter. Un long métrage qu'il a défendu le 23 novembre à Los Angeles, au côté de son épouse et mère de ses enfants Willow et Jaden, la toujours sublime Jada Pinkett Smith, qui avait choisi pour l'occasion une robe étincelante et sexy. Le film, qui sortira le 9 mars prochain, raconte l'histoire du docteur qui diagnostiqua le premier l'encéphalopathie traumatique chronique chez un joueur de football américain.