

Coup dur pour Christophe Dechavanne : alors que tout semblait indiquer que TF1 souhaitait aller au bout de la diffusion de la salve d'émissions de Wish List qu'elle avait commandée, la chaîne a finalement décidé de déprogrammer en urgence son jeu d'access prime time dès ce lundi 18 janvier.
Selon nos confrères de PureMédias, TF1 remplacera dès lundi le jeu Wish List, après seulement deux semaines de diffusion, par des inédits de Money Drop, programme dont les audiences sont plus solides. En moyenne, Wish List n'a séduit, au cours de cette période, que 3,3 millions de téléspectateurs et 16,3% de part d'audience. Insuffisant pour TF1 qui ne peut se payer le luxe d'être doublée par France 2 et N'oubliez pas les paroles sur une case aussi capitale de sa grille, déterminante pour les audiences du JT de 20 heures, et donc, pour celles de prime time.
Pire encore, la part d'audience sur la très convoitée RDA (ménagères responsable des achats) tombe sous les 15% : TF1 se retrouvait régulièrement battue par France 2, M6 ou même... D8 !
Selon toute vraisemblance, TF1 mettrait tout simplement à la corbeille les émissions de Wish List tournées qui aurait dû être diffusées jusqu'au début du mois de février (soit 15 épisodes) et n'en commandera pas d'autres. Plus tôt cette semaine, Dechavanne réagissait aux audiences décevantes de son jeu, au micro d'Europe 1 : "Peut-être que ça va un peu vite, peut-être que ça ne bouge pas assez. Ce qui est sûr c'est qu'il n'y a pas de show et à cette heure-là, le show, c'est bien... Si TF1 voulait poursuivre, je le saurais", analysait-il dans Le Grand Direct des médias le mercredi 13 janvier.
L'échec de Wish List ne devrait pas entacher les excellents rapports de Christophe Dechavanne avec TF1. Ce dernier présentera, vendredi 22 janvier, un nouveau numéro des Extra-Ordinaires, et continue de travailler sur le retour de Combien ça coûte ? avec Jean-Pierre Pernaut. De plus, il planche sur deux nouveaux formats, toujours pour la Une : un talk-show de seconde partie de soirée et une émission consacrée à la sexualité.
Joachim Ohnona