Alors que l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy secoue le monde politique et judiciaire, Yannick Noah a fait des révélations surprenantes. Interrogé par RTL, il a dévoilé qu'il avait lui-même fait l'objet d'écoutes téléphoniques...
Ses révélations, il les a faites durant une interview qu'il a accordée à RTL au cours de laquelle on lui demandait comment il avait pris les critiques du Front national et de son leader Marine Le Pen. Cette dernière avait en effet qualifié son dernier morceau, Ma colère, "d'indigent".
"J'étais très fier, très content de voir ces réactions de haine. Je n'aime pas le Front national et puis voilà. Je suis un citoyen qui vote", reconnaît-il sur RTL, avant de confier que lui aussi à été la cible d'écoutes : "À un moment où je m'étais engagé, il s'est trouvé que j'étais sur écoute. Moi je ne sers à rien, en plus. Donc j'imagine que ceux qui servent à quelque chose sont sur écoute."
Celui qui était à Chicago il y a peu pour voir son fils Joakim réaliser des exploits sous le maillot des Bulls poursuit, avec une petite dose d'humour où l'on sent poindre l'ironie : "Je ne vais pas faire la personne surprise. Mais bon, ça stresse un peu de savoir que l'on peut être sur écoute. Quand on a des responsabilités importantes, cela doit forcément poser des problèmes. Mais quand on est un simple citoyen, ça doit faire flipper aussi... Bienvenue au club, on est tous sur écoute !"
Le chanteur, qui sortait d'un studio où il enregistrait avec son ami Jean-Louis Aubert au moment de l'entretien, a promis par ailleurs qu'il y aurait d'autres chansons, aussi engagées voire plus que Ma colère. "C'est lié au temps qui passe", lâche-t-il, admettant avoir sorti volontairement son titre à quelques jours des municipales et remerciant au passage Marine Le Pen de lui avoir fait sa communication, tout heureux de son coup.
Jamais la langue dans sa poche, celui qui revendique une certaine liberté revient également sur l'affaire François Hollande-Julie Gayet : "Je me souviens qu'il y avait un truc qu'on ne devait pas faire, c'était rapporter. Maintenant, quand tu balances, tu es une superstar. C'est chic de balancer. Tu sors de chez toi, un mec va te prendre en photo et te balancer. C'est incroyable ! On est à une époque où vivent les balances ! Je trouve ça naze. Je ne pense pas que nos sociétés s'élèvent, du coup. On est plutôt tirés par le bas."
Yannick Noah en interview, c'est à retrouver sur le site de RTL.