Zahia en guerre contre Abou : La justice a tranché

Quelques mois avant la Coupe du monde 2010, le scandale des Bleus éclatait. La figure de Zahia faisait son apparition dans le paysage médiatique pour ne plus le quitter. Zahia Dehar, grâce à l'oeil de prestigieux photographes, s'est construit depuis une image glamour, puis une carrière à la tête de sa propre marque de lingerie de luxe, mais son passé revient de temps à autre se rappeler à son bon souvenir. Comme en septembre dernier par exemple : Zahia Dehar portait plainte contre Abou Sofiane M., un homme de 32 ans soupçonné par la justice d'avoir été son intermédiaire dans l'affaire de proxénétisme aggravé impliquant des footballeurs. Elle lui reproche une "atteinte à son image" dans un clip parodique le mettant en scène avec une fausse Zahia. Mardi 19 novembre, la justice déboutait la jeune femme.

Dans ce clip, Abou chante au bord d'une piscine un titre intitulé Zahia. Il se prélasse entouré d'amis portant des maillots de football, tandis qu'une blonde aux courbes ravageuses, sosie de Zahia Dehar, fait son show avec un drapeau tricolore. La véritable Zahia a estimé que ce clip portait atteinte à son image, mais ce n'est pas du tout l'avis du juge des référés de Nanterre. Dans sa décision rendue mardi, dont l'AFP a obtenu une copie, il estime que "ce film relève de la liberté qu'a [Abou Sofiane M.] de s'exprimer, de cette façon, sur un fait d'actualité qui le met en cause". Selon LeFigaro.fr, le juge a même souligné que la jeune femme tirait précisément sa célébrité de ses relations avec l'équipe de France de football.

Si Zahia se dessine une jolie carrière dans le milieu de la mode - avec le soutien de Karl Lagerfeld, par exemple -, l'affaire de proxénétisme aggravé se poursuit. En août, les footballeurs Franck Ribéry et Karim Benzema ont été renvoyés en correctionnelle pour "sollicitation de prostituée mineure", tandis qu'Abou Sofiane M. est renvoyé pour "proxénétisme aggravé". Chacun, rappelons-le, est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à ce que la justice ne rende une décision définitive.