Pas de Londres pour Cristina Cordula et Zahia Dehar en ce lundi 30 janvier. Les deux femmes n'ont pas rejoint Kate Middleton pour le lancement de sa campagne Kate's Shaping Us même si l'animatrice d'M6 aurait sûrement trouvé son costume pantalon rouge "magnifaïk". Cristina Cordula et Zahia Dehar ont préféré passer la soirée Carré Y x Shams à l'Institut du Monde Arabe situé dans le 5earrondissement de Paris. Pas d'expositions spéciales ou de spectacles mais une petite fête placée sous le signe de la tolérance.
C'est au coeur de l'institut culturel français que l'association Sham's, venant en aide aux personnes LGBTI vivant en France et ayant des origines maghrébines et moyen-orientales, a organisé une petite soirée. L'ancien ministre de la Culture Jack Lang ne pouvait pas manquer une occasion pareille. Il ne l'a d'ailleurs pas regretté en voyant débarquer Zahia Dehar et Cristina Cordula parmi les convives. Jack Lang a d'ailleurs lâché le bras de son épouse Monique pour prendre la pose aux côtés des deux femmes.
Zahia Dehar avait opté pour la sobriété en portant une mini robe noire laissant le monde libre d'observer sous toutes les coutures ses jambes interminables. Cristina Cordula était elle aussi en mode sombre mais plus rock'n'roll. La papesse de la mode d'M6 s'était choisie un look plus décontracté mais tout aussi chic : un pantalon assorti à un haut pailleté qu'elle avait recouvert d'un perfecto en cuir noir et ses éternelles créoles.
Zahia Dehar et Cristina Cordula n'étaient pas les seules stars de la soirée. Elles ont croisé la route de Yacine Challal, fondateur de la marque de bijoux Carré Y dont l'absence de pièces genrées casse les codes. Mais aussi celle de la créatrice Michèle Lamy, épouse grunge et déjantée de Rick Owens, dont le look était étonnamment sage comparé à d'habitude.
S'ils venaient de milieux différents, tous n'avaient qu'un seul but, souffler un vent de paix et d'amour et mettre à mal les discriminations à l'égard de la communauté LGBTI. Malgré l'évolution des moeurs, les mauvais traitements, les insultes et les agressions continuent d'être un fléau. Plusieurs personnalités publiques en ont d'ailleurs souffert à l'image de la chanteuse Hoshi, "laissée pour morte" après une agression dans le passé. Mais son passage aux Victoires de la musique en 2020 a fait perdurer le calvaire : "J'ai embrassé une danseuse à la fin de ma prestation et j'ai reçu des milliers de menaces de mort. [...] Du coup, j'ai reporté plainte. C'est l'histoire de ma vie." Une triste vérité.