À 23 ans, Zaho de Sagazan voit son nom de plus en plus haut sur l'affiche. Auteure-compositrice-interprète originaire de Saint-Nazaire, elle ne cesse de fasciner depuis que l'on a découvert son univers musical à nul autre pareil. Issue d'une famille avec cinq enfants, d'une mère institutrice et d'un père plasticien-performeur, l'artiste a appris à trouver sa place dans une famille nombreuse et aimante, où chacun et surtout chacune puisqu'elles sont cinq soeurs, a le droit de s'exprimer comme elle le confie dans les pages de l'édition du 8 septembre de Madame Figaro : "De plus, avec ma soeur jumelle, nous étions les deux petites dernières, des petites poupées pour nos trois grandes soeurs, qui pouvaient nous demander n'importe quoi : faire un défilé, participer à un petit film... Nous avons tourné des milliers vidéos dans lesquelles je tenais le rôle du prince charmant !"
Si on a pu la voir récemment à la Réunion pour le festival des Francofolies, Zaho de Sagazan vit au quotidien à Nantes, en colocation, comme l'indiquait Libération dans son portrait du mois de mars 2023, "dans sa coloc nantaise, place de Pilori, une adresse à même de clouer bien des ailes". Chez elle, "la déco fleure bon la récup et le décalage, entre les photos dédicacées d'Enrico Macias, les plaids ajourés au crochet et le buffet métallique vert oliver qui ne se souvient plus avoir contenu des dossiers". Il y a aussi des plantes évidemment, "des vinyle de Kraftwerk, des Beatles (...) au mur des planches d'anatomie témoignent d'un intérêt viscéral pour le soin", sans parler du tapis de jeu pour enfants sur le thème de la circulation. On peut fouiller son compte Instagram pour trouver des photos de son petit cocon.
Zaho de Sagazan aime "la beauté armée du béton, l'eau gris vert de l'estuaire et les friches industrielles de la zone porturaire", indique Libération. Une fille de Saint-Nazaire, dont la maison familiale, proche de cette base sous-marine, dans laquelle régnait "un joyeux bordel".
Côté coeur, Zaho de Sagazan ne serait "jamais sortie avec personne", d'après ce qu'on lisait au printemps dans Libération. "C'est la grande contradiction de son existence. Mais le fait de ne pas avoir vécu l'amour lui permet d'être complètement dans le fantasme. Grâce à la distance, elle en parle encore mieux", dira sa manager Lucie Guilloux. Et qu'en pense la principale intéressée ? Elle qui a conscience de plaire souvent aux femmes "pointe l'attraction inaccessible et trouve qu'on ne fait pas assez cas de l'amitié".