En bon trois-quarts centre qui se respecte, Mike Tindall a un physique de déménageur. Mais mercredi 30 janvier 2013, le rugbyman de Gloucester et ancien capitaine du XV de la Rose n'était pas à la manoeuvre, plutôt à la baguette, lorsqu'une équipe de professionnels du déménagement s'est présentée à Cheltenham, au domicile qu'il n'aura que brièvement occupé avec son épouse Zara Phillips.
La petite-fille de Sa Majesté la reine Elizabeth II, âgée de 31 ans, et son mari, âgé de 34 ans, ont décidé de se séparer de leur nid d'amour d'une valeur d'1,2 million de livres sterling acquis quelques mois avant leur mariage, célébré en grande pompe à Edimbourg le 30 juillet 2012. Selon le chroniqueur royal Richard Kay, insider toujours bien renseigné, l'acquéreur de la maison, qui avait été mise en vente en toute discrétion, et futur maître des lieux est l'homme d'affaires Shaun Willis, directeur financier de la marque de vêtements Superdry.
Sous le regard de la cavalière royale, médaillée d'argent aux JO de Londres 2012, et de Mike Tindall, les cartons et effets personnels soigneusement emballés ont pris la direction des camions de déménagement, pour être acheminés au nouveau home de Zara Phillips, qui n'est autre que... son ancien. La fille de la princesse Anne a en effet conservé la résidence qu'elle occupait sur le domaine de sa mère, Gatcombe Park, à une trentaine de kilomètres de Cheltenham, réputée pour son hippodrome et ses réunions hippiques que la famille manque rarement.
A Gatcombe, où sont logés ses chevaux, Zara Phillips pourra ainsi profiter de toutes les commodités offertes par les lieux, notamment les écuries, modernes, tout en se rapprochant des siens : elle aura en effet pour voisins sa mère la princesse Anne et son époux le vice-amiral Tim Laurence, son père le capitaine Mark Phillips, qui occupe la ferme Aston avec son épouse en secondes noces, mais aussi son frère aîné Peter Phillips, sa femme Autumn et leurs filles Savannah, 2 ans, et Isla, qui aura 1 an le 29 mars prochain, la famille se partageant entre Londres et la campagne. Inutile de préciser que la perspective d'un éventuel heureux événement n'en serait que facilitée, avec tant de baby-sitters potentiels et les cousin-cousine à proximité pour jouer. Mais Zara, sur son petit nuage après une belle saison 2012 qui a fait d'elle la cavalière de l'année outre-Manche, compte bien accorder la priorité à sa carrière sportive et de créatrice d'équipements, et a été claire sur un point : elle n'est pas pressée d'enfanter. Qu'elle dit.