Zara Phillips et Mike Tindall : La bonne fortune des parents de la petite Mia

Aussi attachée qu'elle puisse être à sa grand-mère, la reine Elizabeth II, ou à ses cousins les princes Harry et William, Zara Phillips est attachée encore plus que tout à sa liberté. Ce en quoi elle a été bien aidée par le fait de n'avoir aucun statut royal ni de titre de noblesse, tout comme son frère aîné Peter, du seul fait de leur naissance (les petits-enfants d'un monarque en lignée féminine ne peuvent y prétendre, selon les règles en vigueur, et leur père, le capitaine Mark Phillips, avait décliné l'offre de la souveraine d'être fait pair du royaume).

Royale rebelle comme sa mère la princesse Anne avant elle, la cavalière vice-championne olympique aux JO de Londres 2012 tient les rênes de son existence et ne veut rendre de comptes à personne. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient dans le rouge, bien au contraire.

Mariée depuis juillet 2011 avec le rugbyman de Gloucester Mike Tindall, et mère depuis janvier 2014 d'une petite Mia qui l'accompagne lors des compétitions hippiques, Zara a défrayé la chronique royale en vendant en début d'année les premières photos de son bébé à la revue Hello!, contre un chèque supposément élevé. 40 000 livres, a-t-on fini par apprendre, soit 50 000 euros environ. Une (grosse, certes) goutte d'eau dans la mer des rentrées d'argent d'un couple qui, à défaut de label royal (et donc sans rémunération gouvernementale d'activités au nom de la Couronne), gère bien ses affaires.

Le Daily Mail s'est ainsi intéressé la semaine dernière à la manière dont, dans le détail, Zara Phillips et Mike Tindall gagnent leur vie.

Bien sûr, dans le décompte figurent les revenus liés à l'activité de sportif de premier plan du rugbyman : outre son salaire d'entraîneur-joueur au Gloucester Rugby Club et les divers bonus engrangés durant sa carrière (près de 90 000 euros pour la victoire en Coupe du monde en 2003), l'ancien capitaine du XV de la Rose peut, grâce à la notoriété qu'il a acquise, compter sur l'apport de certains sponsors, comme les firmes UFXMarkets et Artemis Fund Managers, dont il est l'ambassadeur. Par ailleurs, Mike Tindall est le patron exclusif d'une société, Kimble Trading, qui dégage des bénéfices (un capital de 322 000 euros en 2008, et près de 250 000 euros en cinq ans), et il joue quelques billes en Bourse.

De son côté, en cumulant ses divers partenariats, Zara Phillips engrange près d'un million de livres sterling (1,25 million d'euros) à l'année. Outre sa collaboration avec la marque d'équipements équestres Musto, elle est égérie Rolex et Land Rover, et a également prêté son image à Samsung, entre autres. Quelques sourcils se sont froncés lorsqu'elle a accepté de devenir également l'ambassadrice du jeu vidéo en ligne Howrse, une simulation d'élevage et d'entraînement de chevaux, pour une somme estimée à six chiffres.

Et puis il y a les propriétés. Début 2013, Zara Phillips et Mike Tindall venaient emménager à Gatcombe Park, fief de la princesse Anne, et vendaient, pour près d'1,5 million d'euros, leur maison de Cheltenham, réalisant une plus-value de 600 000 euros, quatre ans après son achat. Paient-ils un loyer à la mère de Zara ? Mike Tindall tire quant à lui près de 1700 euros par mois de loyer d'un appartement d'une valeur de 500 000 euros qu'il possède à Bath, et il est aussi propriétaire d'un grand appartement à Dubaï, dont la valeur actuelle (300 000 livres) pourrait tripler d'ici à 2020, d'avis d'expert. Il détient enfin le quart des parts du cheval Monbeg Dude, qui a déjà remporté plus de 130 000 euros de gains et vaut plus de 250 000 euros.

Un ménage qui a les reins solides !