Il est le transfert de l'été. L'événement sportif de cette période estivale qui fait entrer le Paris-Saint-Germain dans une nouvelle ère footbalistique...
Recruté pour la modique somme de 20 millions d'euros et un salaire annuel avoisinant les 14 millions d'euros nets d'impôt, Zlatan Ibrahimovic, accueilli comme une rock star à Paris, fait déjà honneur aux sommes folles dépensées pour sa venue. Après un doublé lors de la première journée face à Lorient sous les yeux de sa femme et de ses enfants, le géant Suédois a remis ça ce dimanche 2 septembre dans le choc de cette quatrième journée de Ligue 1 face à Lille (2-1, score final).
Dans un match agréable mais plutôt pauvre en occasion de buts, la nouvelle hype parisienne aura débloqué à lui tout seul une partie que le PSG se devait de gagner après trois matches nuls depuis le début de la saison. Deux buts - dont le premier 27 secondes après le coup d'envoi -, deux gestes de classe qui auront permis au club de la capitale de s'éviter une inutile crise en cette fin d'été et de justifier les investissements consentis.
Dans les tribunes, le board parisien apprécie, au même titre que les supporters venus de la capitale. Les locaux, eux, l'ont mauvaise, à l'image de Dany Boon, régional de l'étape et Ch'ti incontournable que l'on retrouvera en octobre prochain dans Le Plan parfait. Dans les tribunes du nouvel écrin lillois baptisé le Grand Stade, le comédien, réalisateur et humoriste, flanqué d'une écharpe aux couleurs des Dogues, tire un peu la tronche, lui qui avait déjà assisté à la prestation trois étoiles de l'ancien joueur de l'AC Milan à Paris en compagnie de sa femme Yaël. Normal, son équipe se fait manger physiquement et Zlatan Ibrahimovic est de tous les bons coups. Malgré une égalisation d'Aurélien Chedjou, Lille ne sera jamais en mesure de venir inquiéter plus que de raison le PSG, au grand désespoir de Martine Aubry, maire de la ville, qui avait invité Manuel Valls, actuel ministre de l'intérieur.
Sous les yeux de Dany Boon, donc, le PSG nouveau a réalisé son match le plus abouti grâce à son attaquant vedette, écoeurant de facilité, balle au pied. Deux buts sont venus ponctuer une prestation de haut niveau de bon augure pour la suite, alors que l'homme avoue ne pas être à 100% de ses capacités, tout en rendant hommage à ses coéquipiers : "Je marque grâce à mes partenaires, mais ils seraient moins bons sans moi."
Le Parc des Princes et ses tribunes VIPisées n'auraient donc pas encore vu le véritable Zlatan Ibrahimovic... Et leurs adversaires non plus.