À défaut de s'être qualifié pour la prochaine Coupe du monde au Brésil après sa défaite face au Portugal avec la Suède, Zlatan Ibrahimovic s'est consolé hier soir avec le titre GQ de l'homme de l'année. L'occasion pour l'homme de se dévoiler plus qu'à l'accoutumée.
La publication a pris la direction de Stockholm pour y rencontrer la star du PSG et l'idole de tout un peuple, quelques heures avant la rencontre de la Suède face au Portugal le 19 novembre dernier. Élu homme de l'année par le magazine lors de la cérémonie officielle qui se déroulait au musée d'Histoire naturelle à Paris le 20 novembre, Zlatan affichait tout de même, malgré la déception de l'élimination, un grand sourire.
Car oui, sous ses airs de guerrier intransigeant, d'homme arrogant, hautain et parfois taré, se cache une personnalité bien différente. "J'ai aussi ma part de sensibilité, héritée de ma mère. Un Terminator sans sentiment, ça n'existe pas. Ce n'est pas la première image que je renvoie et je le montre peu mais je suis quelqu'un de sensible", raconte-t-il, même si tout le monde se souvient aujourd'hui de son premier contact avec la France où il avait déclaré lors de sa conférence de presse : "Je ne connais pas la Ligue mais la Ligue 1 sait qui je suis."
Joueur surexposé, superstar dont la biographie s'est écoulée à plus de 700 000 exemplaires dans son pays, Zlatan Ibrahimovic est pourtant une personnalité secrète, adepte du calme et des moments de solitude qu'il retrouve en s'adonnant à la chasse, "pas pour le plaisir de tirer sur des animaux", mais pour "retrouver le calme et la solitude". Sa passion l'a amené à arpenter cette année le Salon de la chasse de Mantes-la-Jolie, en toute discrétion, révèle GQ. Son île de Davenso prétendument achetée pour la chasse ? "Totalement faux." L'homme, comme beaucoup de footballeurs, fait fantasmer. Mais lui ne cherche pas à briller par la mode, à l'image d'un Cristiano Ronaldo. "La mode est une affaire de spécialiste", lance-t-il.
Lorsque l'on parle de Zlatan Ibrahimovic, c'est pour ses buts d'anthologie ou ses coups de folie. "Tant qu'on parle de moi, c'est que je suis en vie. C'est quand on t'oublie qu'il faut s'inquiéter", philosophe Ibra. Alors chaque semaine, la star qui accumule les Ballons d'or suédois comme certains enfilent les perles, claque des buts, tente des gestes de folie, fait briller ses partenaires ou lâche une punchline bien sentie. La dernière en date ? À un journaliste qui, avant la rencontre face au Portugal, lui demandait qui se qualifierait, il répondait : "Dieu seul le sait." "Ça va être difficile de lui demander", tente de plaisanter le journaliste. "Vous êtes pourtant en train de lui parler", conclut Ibra...
Papa comblé de deux beaux enfants, Maximilian (7 ans) et Vincent (5 ans), Zlatan n'a que faire du qu'en-dira-t-on. Le principal est de faire plaisir à ses fans, en l'occurrence ceux du PSG. "Ce qu'on peut penser de moi n'a aucune importance, confie le capitaine parisien. Il y aura toujours des voix pour dire qu'il faut que je change. Le problème, c'est que moi, je veux rester le même ! (...) Certains me donnent des leçons ? Eh bien ce sont eux qui devraient changer. Du coup, ils deviendraient peut-être à leur tour des winners."
Zlatan Ibrahimovic, une rencontre exclusive à retrouver dans le GQ de décembre 2013 en kiosques