Son salaire en avait fait jaser plus d'un, provoquant une vive polémique au sein de la population et de la classe politique...
Zlatan Ibrahimovic, débarqué en France au PSG avec toute sa famille pour plus de 20 millions d'euros en provenance du Milan AC, était supposé toucher un salaire de 14 millions d'euros net d'impôt par an, devenant ainsi le second joueur le mieux payé au monde. Son compère du Milan AC, Thiago Silva, lui aussi arraché au club lombard pour la modique somme de 49 millions d'euros, n'est pas si mal loti, puisque le Paris Saint-Germain lui a offert un joli salaire de 780 000 euros nets par mois, sans compter les nombreuses primes qui peuvent faire monter la fiche de paie au-delà du million d'euro.
Des sommes extravagantes qui n'avaient pas manqué de soulever la polémique, fustigeant des chiffres sans rapport avec la réalité, à la limite de la provocation au vu de la situation économique en France. Malgré les avantages certains qu'offrent des gros salaires en terme d'impôts, la classe dirigeante en France avait ainsi brocardé le PSG et son joueur star, une fois de plus auteur d'une grosse performance vendredi 14 septembre face à Toulouse, justifiant ainsi sa rémunération.
Cristiano Ronaldo, buteur vedette du Real Madrid se serait même plaint de toucher moins que le Suédois...
Pourtant, les chiffres annoncés seraient bien loin de la réalité comme le révèle Le Parisien. Si le salaire est toujours aussi élevé, Zlatan Ibrahimovic ne toucherait en fait "que" neuf millions d'euros nets par an, l'équivalent de son salaire au Milan AC. Avec cette somme, il quitte ainsi le podium des joueurs les mieux payés au monde, loin derrière Samuel Eto'o (Anzhi Makhachkala) et ses 20 millions annuels ou Didier Drogba et ses 15 millions (Shanghai). Même Franck Ribéry perçoit un salaire plus élevé du Bayern Munich.
Ainsi, le PSG a garanti à son joueur cette somme, et tout changement de la règle fiscale serait ainsi compensé par le PSG sur le salaire brut du joueur. Le club déboursera donc plus de 18 millions d'euros annuels pour son joueur qui bénéficie du statut d'impatrié, un dispositif censé attirer les gros salaires étrangers en leur offrant la possibilité durant deux ans de payer l'impôt sur 70% de leur salaire net seulement.
Un temps évoqué, la mesure de François Hollande visant à taxer les salaires de plus d'un million d'euros à 75% ne sera finalement pas appliquée, permettant ainsi au PSG de faire une économie de 10 millions d'euros. Et si l'impatriation et ses avantages fiscaux venaient à disparaitre, c'est plus de 30 millions d'euros en plus que devrait débourser chaque année le PSG. Sans compter les charges sociales...
De beaux chiffres tout de même.