Biographie
- Naissance : 24 novembre 1963, Paris
- Âge : 61 ans
- Signe astrologique : Sagittaire
- Résidence : France
Jusqu'à la rentrée 2019, Thierry Samitier était de ces comédiens dont on reconnaît le visage sans forcément pouvoir mettre un nom dessus. Depuis, tout le monde en est capable, mais pas pour de bonnes raisons.
Thierry Samitier naît le 24 novembre 1963, en région parisienne, et commence par être un garçon sérieux puisqu'il obtient un diplôme de 3e cycle d'économie et exerce dans un centre de prévisions conjoncturelles, avant de découvrir qu'on n'a qu'une vie et qu'il faut donc suivre ses envies. Les siennes sont l'écriture et la comédie. Il commence par des chansons, des poèmes, puis des sketch, et des one-man shows qu'il joue à la Comédie de Paris et en province. Insoutenable ! (1995/1997), Je mourrais pour toi si j'en avais les moyens (1998/1999), Que mes draps s'en souviennent (2004) lui permettent de se faire un nom dans le milieu du théâtre comique.
C'est en 1999 qu'on le remarque à la télévision, quand il joue un faux spectateur qui pose régulièrement des questions décalées, voire surréalistes, aux invités de l'émission Nulle Part Ailleurs sur Canal+, qui à cette époque est un carton d'audience.
Il poursuit ensuite son travail d'écriture et signe deux comédies, Ta gueule, je t'aime et Concessions, qui sont jouées par plusieurs compagnies en France et au Festival d'Avignon.
En 2006 il a un rôle très secondaire dans le film Madame Irma de Didier Bourdon, puis il réalise un court-métrage, Hold Up. En 2007, il crée Embrassez-moi, un one-man show, au Palais des Glaces, puis au Théâtre du Gymnase - le spectacle sera par ailleurs filmé et diffusé sur la chaîne de télévision Direct 8. La télévision l'accueille comme acteur dans la série Tong et paréos, sur M6 en 2008, puis comme auteur pour Scènes de ménages sur la même chaîne en 2009. Il rejoint naturellement le casting un peu plus tard.
Après deux autres one-man shows, Le Monte Christo (2010) et Pourquoi j'ai quitté Sharon Stone (2011), il fait partie du casting d'une sitcom à succès, Nos Chers voisins, sur TF1, dans le rôle d'Aymeric Bubernet-Carton. Entre 2012 et 2017, la série, qui bénéficie d'une diffusion à une heure de grande écoute, est un gros succès populaire et suscite des "produits dérivés" sous forme d'émissions spéciales en prime time, pour Noël, les vacances, le football, le ski, la nouvelle année.
En 2013, Thierry Samitier crée un nouveau one-man show, J'en étais où?, mis en scène par Pascal Légitimus. Puis il joue au théâtre dans plusieurs pièces de boulevard, Jupe obligatoire (2014) et Nelson (2014), avec Chantal Ladesou. Muni d'une notoriété désormais solide, il est invité à participer à l'émission Danse Avec les Stars en 2015, terminant neuvième de la compétition. On l'aperçoit dans quelques épisodes de séries télévisées du patrimoine, Deux flics sur les docks, Joséphine ange gardien, A votre service. On l'entend tenir une chronique sur France Musique (2016/2017), puis il revient au seul-en-scène avec Le parcours du (con)battant (2016/2017) et Révolution (2018/2019).
Et puis c'est le drame. Il rejoint la distribution de la pièce de boulevard la plus jouée de l'Histoire (25 000 représentations depuis 1960), Boeing Boeing, de Marc Camoletti, qu'il joue au théâtre Daunou en 2019, avec pour partenaire l'ancien champion du monde de football (1998) Frank Leboeuf, et deux comédiennes qui l'accusent à l'automne 2019 de "propos et gestes déplacés". L'affaire prend un tour démesuré quand les talk-shows s'en mêlent, suivis par les réseaux sociaux, et font de cette affaire Weinstein version série B à la française la rumeur qui occupe les tabloïds et les conversations de la machine à café. Une défense hasardeuse du principal intéressé, d'autres accusations d'actrices de Nos Chers voisins, une accusation d'agression sexuelle qui ressort, et tout va de mal en pis pour le comédien auteur, qui par ailleurs partage alors la vie de la comédienne Marina Pastor depuis quelques années. Laquelle demeure à ses côtés dans la tourmente et tandis qu'il contre-attaque pour "dénonciation calomnieuse".