Lundi 13 novembre, Pascal Praud avait envie de mettre un peu de gaieté dans son émission, mais il ne s'attendait certainement pas à déclencher une telle réaction.
Comme souvent dans L'heure des Pros, le journaliste de 59 ans reçoit des invités et celui du jour, Martial You, est venu pour parler de son livre, Les années 70 sont de retour (Editions Fayard, 2023). L'occasion pour le papa de quatre filles de passer la chanson Le lundi au soleil de Claude François et d'y aller de son interprétation personnelle sur la situation actuelle. "Je pense que les Claudettes aujourd'hui, il y aurait des manifestations pour libérer les Claudettes ! C'est ça la réalité ! Elles ne pourraient plus exister, il y a des gens qui diraient : 'Mais quelle image vous donnez, un homme seul qui est en train de danser avec quatre filles autour' Les imbéciles ont pris le pouvoir. La bêtise a pris le pouvoir", tance le journaliste de CNEWS.
Une petite sortie qui n'a visiblement pas plu à tout le monde et notamment à la fille d'un célèbre parolier, qui a collaboré avec Claude François durant sa carrière. "Bonjour Pascal Praud, ce matin il semblerait (je ne vous regarde pas) que vous ayez diffusé un extrait de la chanson Le Lundi au soleil et que vous en ayez profité pour vomir sur notre époque", écrit Eponine Bégéja sur X (anciennement Twitter), qui n'est autre que la fille du parolier Frank Thomas, qui a composé les paroles du célèbre tube. "Sachez que mon père, auteur de cette chanson (avec Jean-Michel Rivat), communiste et fils de militants communistes, avait les gens comme vous en horreur", ajoute celle qui indique être productrice de l'émission Cuisine Ouverte sur France 3.
C'était le cas de mon père qui, dans beaucoup de ces chansons parle des gens, sans les utiliser
Eponine Bégéja ne s'arrête pas là dans sa réponse et si son père est décédé en janvier 2017, elle est intimement persuadée qu'il n'approuverait pas les propos de Pascal Praud. "Pour faire de l'art populaire, il faut aimer les gens, être curieux et s'enrichir de tout ce qu'on ne connaît pas encore. C'était le cas de mon père qui, dans beaucoup de ces chansons parle des gens, sans les utiliser", poursuit-elle, avant de conclure de manière assez véhémente : "PS : il a aussi écrit une chanson qui s'appelle Le Téléphone pleure et ça ne disait rien de son avis sur les nouvelles technologies. Vous avez le droit de passer ces chansons, j'ai le droit d'en être affreusement dégoûtée vu le discours puant qui s'ensuit."
Une attaque en bonne et due forme, mais pour l'heure, Pascal Praud n'a pas souhaité réagir.