Dans le livre Chers grands-parents paru mercredi 22 février 2023 aux éditions Albin Michel, Nathalie Levy recueille les témoignages de certaines personnalités, dont celui de Julie Gayet mais aussi celui deJacques Weber, qui est revenu pour la journaliste sur ces violences qu'il subissait enfant chez lui. De son grand-père, qui "[l']enfermait dans un cagibi", en passant par son père, qui "dégrafait sa ceinture pour [le] rouer de coup", jusqu'à sa grand-mère qu'il a qualifiée de "pute de service" dans cet ouvrage, l'acteur de 73 ans a visiblement vécu quelques traumatismes.
"Ça se faisait à l'époque. C'est comme ça que les problèmes se réglaient", explique-il dans ce livre. Des violences physiques qui ont malheureusement eu de mauvaises répercussions sur son comportement puisqu'il s'est mis à les reproduire, notamment sur celle qui l'a mis au monde : "Heureusement, s'il n'y a pas eu de gestes tendres de mes grands-parents, il y a eu ceux de ma maman pour me consoler, même si elle piquait des crises de colère parce que j'étais un garçon très difficile. Il m'arrivait même de la taper". De surprenantes révélations de la part du comédien et réalisateur, lui qui est à son tour devenu parent, puisqu'il est le papa de Tommy, Stanley et Kim.
Nos vieilles mains se seraient retrouvés
Trois enfants nés de son union avec une certaine Christine, qu'il a épousée en 1981, et avec qui il semble toujours très épanoui. Mais avant de croiser son chemin, il a eu un coup de coeur pour Annette, son premier amour. Une femme qui était à l'époque "mariée avec des enfants vivant à Marseille", alors que lui résidait à Paris. Mais il était prêt à tout pour elle, notamment à parcourir des centaines de kilomètres à vélo pour la rejoindre dans le sud, en plein été. Une histoire qu'il a racontée dans son livre On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, paru le 8 mars dernier aux éditions de l'Observatoire.
Mais ils se sont finalement perdus de vue, contexte oblige. Mais récemment, alors qu'il se produisait sur scène à Marseille, il a reçu une lettre de sa part. "Tu fus et restes la plus belle histoire de ma vie", lui avait écrit Annette. "J'aurais tellement voulu prendre un café, un pastis (...) nos vieilles mains se seraient retrouvés", a-t-il alors regretté dans son livre, en se rappelant de cette lettre.