Invité ce samedi 10 février dans l'émission Les Rencontres Du Papotin, sur France 2,François Cluzet , a évoqué de nombreux sujets dont l'amour. Celui notamment qu'il portait à Marie Trintignant, son ancienne compagne morte sous les coups de Bertrand Cantat en 2003. Avec elle, il a eu un fils, en 1993, qu'ils ont choisi de baptiser Paul. François Cluzet est également le papa de Blanche, née en 1984 de sa relation avec la productrice Chantal Perrin, mais aussi de Joseph né en 2001, et de Marguerite, née en 2006, fruits de ses amours avec Valérie Bonneton. Depuis 2011, l'acteur est marié à Narjiss Slaoui-Falcoz mais n'a pas hésité à témoigner de l'affection qu'il portait à la mère de Paul.
"D'abord c'était une actrice donc une partenaire et ce que j'aimais beaucoup chez elle c'était sa fragilité, sa vulnérabilité, le fait qu'elle était encore presque une enfant dans sa tête et qu'elle était fan de justice. Elle avait souffert aussi, elle avait perdu sa soeur et alors elle rêvait d'un monde sans conflits, et puis finalement le destin l'a mis dans des bras hostiles...", confiait avec émotion l'interprète de Philippe dans Intouchables. Ce dernier a aussi répondu à des questions concernant sa vision de l'amour de manière générale et s'est livré à coeur ouvert.
"Pourquoi votre vie amoureuse a-t-elle été tumultueuse ?", lui demandait un jeune homme présent à l'Institut du monde arabe où a été tourné ce numéro des Rencontres du papotin. François Cluzet d'abord gêné répondait ensuite en détails. "Parce que c'est dans le tumulte que peut-être on est vulnérable, peut-être qu'on trouve l'écoute d'une personne qui est fragile à notre sensibilité", commençait-il par expliquer. Il continuait : "L'amour, c'est ça aussi, c'est de trouver une main qui vous emmène et puis, aimer c'est vouloir l'épanouissement de l'autre, avant le sien presque...".
"Tumultueuse oui, parce que j'ai eu quatre enfants avec trois femmes différentes et que finalement, j'ai manqué d'amour donc j'ai cherché ça toute ma vie", avouait-il. Et d'assurer face à l'assemblée : "Je continue à penser que c'est qu'il y a de plus important". La même personne qui lui avait posé la question initiale reprenait alors la parole pour lui faire une autre demande. "Est-ce que l'amour ne peut pas des fois rendre aveugle ? C'est-à-dire que quand on est amoureux, on ne voit plus rien", cherchait-elle à savoir. François Cluzet indiquait qu'il avait une autre vision de ce dicton.
Pour lui ce n'est pas exactement l'amour qui rend aveugle mais bien le bonheur qui en découle. "C'est ce qu'on dit (...) Je crois que c'est surtout le bonheur qui rend aveugle, le bonheur de ne plus être seul, de partager quelque chose", détaillait-il. Et de poser une question rhétorique : "Finalement, qu'est-ce qui compte le plus ? C'est le partage dans la vie". "Tout ce qui n'est pas donné, est perdu. Donc la chance peut-être de rencontrer quelqu'un que l'on peut apprécier, admirer et puis aimer et que ça soit aussi vrai dans l'autre sens", concluait-il avec sagesse.