Le moins qu'on puisse dire, c'est que Stéphane Bern est un homme prévenant. La preuve dans les colonnes du magazine Gala, paru ce jeudi 27 juillet 2023 et dans lequel il pose dans le village de Thiron-Gardais (Perche), où il coule des jours heureux avec son compagnon Yori Bailleres quand il ne tourne pas d'émission à Paris. Un lieu qu'il souhaite lier à jamais à... son corps, une fois qu'il ne sera plus des nôtres. "Je serai enterré ici, et j'ai tout prévu. Comme le Collège royal (bâtisse historique qu'il a fait restaurer, ndlr) reviendra après moi à la Fondation Stéphane Bern pour l'Histoire et le Patrimoine, ce ne sera plus une résidence privée", explique-t-il.
Et après demande d'autorisation auprès du préfet, il pourra bien "y avoir son tombeau". "Et dès que je l'ai eue (l'autorisation, ndlr), de peur qu'il y ait un contrordre, je me suis dit : 'Creusons tout de suite.' Tout est donc déjà prêt... mais rien ne presse", ajoute-t-il, philosophe. Avant de conclure avec l'humour qui est le sien : "Je ne suis pas Sarah Bernhardt, je ne dors pas encore dans mon cercueil !" Un clin d'oeil au lit mortuaire de la célèbre comédienne parisienne, dans lequel elle dormait sur ses deux oreilles...
En attendant, Stéphane Bern et ses ouvriers ont encore du pain sur la planche, puisqu'il compte bien continuer ses travaux de restauration sur place. C'est ce qu'il a confié à nos confrères d'Ici Paris cette semaine et c'est un projet qui l'a poussé à prendre une décision radicale : "Nous passerons quelques jours en Grèce, sûrement pour la dernière année car je me suis résolu à vendre ma maison de Paros." Le but : "Poursuivre les travaux coûteux à Thiron-Gardais où je vais restaurer l'ancien colombier des moines bénédictins." Un train de vie et des envies patrimoniales qui ont toutefois un coût : "J'ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d'auteur, l'argent des émissions. Ici, c'est un peu le tonneau des Danaïdes", assurait-il dans les colonnes du Parisien au sujet de cette bâtisse qu'il aime tant.