La conservation des vieilles pierres, c'est son dada ! Et la restauration aussi... Dans une interview accordée à Ici Paris paru ce mercredi 26 juillet 2023, Stéphane Bern s'est confié sur son couple avec Yori Bailleres mais aussi sur une décision radicale qu'il a dû prendre pour conserver son train de vie et s'adonner à ses projets patrimoniaux. Et cela a une répercussion directe sur ses vacances au soleil... "Nous passerons quelques jours en Grèce, sûrement pour la dernière année", commence-t-il. Un grand changement dans leur routine car l'animateur, à la prestation déroutante dans une vidéo du youtubeur Cyprien, "s'est résolu à vendre sa maison de Paros".
Je risque d'être plus le nez dans les cartons déménagements que sur la plage
Et il a un but bien précis en tête : "Poursuivre les travaux coûteux à Thiron-Gardais où je vais restaurer l'ancien colombier des moines bénédictins. Je risque d'être plus le nez dans les cartons de déménagements que sur la plage", plaisante-t-il au sujet de ses vacances d'été. C'est dans la région du Perche que Stéphane Bern et Yori coulent des jours heureux (quand ils ne sont pas à Paris !) dans cette bâtisse chargée d'histoire, monument historique ouvert à la visite. "Ce qui m'a séduit de prime abord, c'est que ce n'est pas un château. On est dans la transmission et la connaissance, pas dans la puissance et la gloire. J'aime penser que cela me correspond mieux", philosophe celui qui avait dévoilé des chaussures aux couleurs du drapeau français à l'antenne de France 2.
Tout mon argent y passe, mes droits d'auteur, l'argent des émissions
Un lieu de vie qui a un coût, comme il l'avait révélé au Parisien : "Je l'ai acheté en très mauvais état pour le prix d'un petit appartement parisien : 300 000 euros. Au début, on me disait : 'Avec 150 000 ou 200 000 euros, vous pouvez le restaurer.' Mais il y a eu plein de soucis, comme la mérule (un champignon qui attaque le bois des charpentes), qui n'étaient pas prévus. Résultat : je me suis endetté au-delà de mes capacités : 4 millions d'euros à rembourser sur 25 ans. J'ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d'auteur, l'argent des émissions. Ici, c'est un peu le tonneau des Danaïdes"
S'il ne se disait pas ruiné, il assurait devoir faire d'importants choix pour la suite de ses projets immobiliers : "Il faut que je rationalise mon patrimoine et c'est pour cela que je vends Paros. Je n'ai pas envie de laisser de dettes après moi. Mais franchement, je ne regrette rien. Avec Thiron-Gardais, j'ai trouvé ce pour quoi j'étais fait dans la vie : redonner vie à un monument historique."