Jouer avec une bande d'ados ? Trop facile, Clovis Cornillac connait ça par coeur : le cinéma, il l'a commencé à 15 ans et n'a jamais arrêté depuis. Alors pour l'inoubliable Astérix du film Astérix aux Jeux Olympiques (diffusé ce lundi soir sur TF1), difficile de refuser Les Têtes Givrées, comédie sociale qui sortira mercredi 8 février et pourrait sensibiliser la population aux questions de l'écologie notamment au travers d'un voyage scolaire de collège.
Des questions qui ont beaucoup raisonné en l'acteur, père impliqué de trois enfants (Lily et Alice, 21 ans, dont la mère est Caroline Proust, et Nino, 9 ans, né de son union avec Lilou Fogli) et que tout cela inquiète comme il l'a confié au magazine Télé 7 Jours cette semaine. "Déjà, j'ai honte car je fais partie de la génération qui, bien qu'elle ait été alertée, n'a pas entendu. Un vrai déni. J'ai deux filles dans la vingtaine, un garçon de 10 ans et j'ai vraiment honte", a-t-il assuré.
Heureusement, l'acteur est éco-responsable et apprend à ses enfants que le moindre geste compte. Et le trio l'a bien compris : "Je suis heureux de voir que pour les jeunes, la situation a évolué. Etre dans l'action et l'élan collectif, c'est toujours mieux que d'être posé dans son coin avec un regard cynique en disant : 'Ça ne sert à rien'".
"L'envie d'aller dans les salles"
Un beau discours pour l'acteur, qui semble tourné vers le collectif : expliquant dans la même interview "aimer les gens", quel que soit leur âge, il explique également que ses choix de films sont aujourd'hui "cinématographiques". "Il faut donner aux gens l'envie d'aller dans les salles", argumente-t-il même.
Et si on l'imagine assez bien dans les salles obscures avec ses enfants, aucun d'eux ne l'a encore suivi dans le cinéma : le petit Nino est encore trop jeune pour se lancer dans cette carrière, et ses filles sont encore assez discrètes même si Alice semble commencer à suivre les traces de ses parents selon son compte Instagram.
Un début de carrière qui ne doit pas vraiment plaire à son père, selon ses rares confidences sur le sujet dans le même magazine en 2014 : "Je ne sais pas si de mon côté j'accepterais. Égoïstement, j'aimerais que mes enfants aient d'autres envies pour m'ouvrir à d'autres choses."