Entre son métier très prenant et sa vie de famille, Faustine Bollaert n'a plus une minute à elle. Pourtant, en raison de l'image très attentionnée et bienveillante qu'elle véhicule à l'écran, beaucoup de Français pensent pouvoir se livrer à elle. Pour cette femme particulièrement douce et désireuse de bien faire, ne pas pouvoir écouter tout le monde lui procure une véritable sensation d'échec... Interrogée par Le Parisien à l'occasion du lancement de sa nouvelle émission YouTube, l'épouse de Maxime Chattam s'est confiée comme jamais.
Son métier, Faustine Bollaert ne le changerait pour rien au monde... Aux commandes de l'émission Ça commence aujourd'hui sur France 2 depuis 2017, l'animatrice s'invite chaque après-midi dans les foyers des Français afin d'écouter les parcours et histoires de vie de certains. Un rôle de confidente qu'elle aime plus que tout et qui lui tient vraiment à coeur malgré ses quelques inconvénients... Parmi ces derniers : la pression quotidienne qu'elle s'inflige. "C'est un engagement, cette émission. Au bout de sept ans, j'ai dû écouter plus de 3 500 histoires ! Il y a un certain prix à payer émotionnellement. La seule chose, c'est que je ne peux pas être aussi disponible dans ma vie personnelle que je ne le suis quand je suis face à mes invités. Quand je rencontre des gens dans la rue, qui me racontent des choses très intimes et très fortes, je m'en veux parfois de ne pas pouvoir - parce que je suis avec mes enfants, parce que je dois aller faire mes courses - leur accorder autant d'écoute que je pourrais le faire à la télévision", a-t-elle raconté. Avant d'ajouter : "Je vis un peu avec cette pression de décevoir..."
Mais peu importe la fatigue et la pression, la maman d'Abbie (née en juillet 2013) et de Peter (né en juillet 2015) garde en mémoire les histoires extraordinaires des gens qu'elle a rencontrés. "J'ai enregistré une émission incroyable avec des nonnes qui ont fait un burn-out au couvent, une autre sur la greffe d'utérus dont a bénéficié une femme qui a pu avoir deux enfants grâce à l'utérus de sa mère, une autre encore sur des personnes qui ont eu un enfant à trois ! Je n'ai aucun problème à traiter plusieurs fois d'un sujet, parce qu'il y a autant d'émissions qu'il y a d'histoires. Je peux faire 14 fois une émission sur la maladie d'Alzheimer", a-t-elle assuré avec passion.