C'est une affaire qui fait grand bruit sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. La chanteuse américaine Lizzo, en ce moment à l'honneur dans la bande originale du film à succès Barbie, est ciblée par les accusations de trois anciennes danseuses pour des faits de harcèlement sexuel. Des allégations auxquelles elle a finalement répondu ce jeudi 3 août 2023 dans un communiqué sur Instagram, niant tout en bloc.
"Ces derniers jours ont été extrêmement difficiles à vivre et plus que décevants. Mon éthique professionnelle, mes valeurs morales et mon habilité à respecter les gens ont été remises en question. Mon personnage a été critiqué. Habituellement, je choisis de ne pas répondre aux fausses accusations mais celles-ci sont bel et bien incroyables et trop outrageuses pour que je ne le fasse pas", commente celle qui avait imposé une mesure radicale à ses fans.
Ces histoires sensationnelles...
"Ces histoires sensationnelles viennent d'anciennes employées qui ont déjà reconnu en public que leur comportement sur les tournées étaient inappropriés et pas professionnels. En tant qu'artiste, j'ai toujours été passionnée par ce que je fais. Je prends ma musique et mes shows au sérieux parce que, en fin de compte, je veux juste créer la meilleure oeuvre d'art, à mon image et à celle de mes fans", continue celle qui avait été critiquée à cause d'un régime drastique.
Elle le reconnaît toutefois : "La passion s'accompagne d'un travail acharné et de hautes exigences. Parfois, je dois prendre des décisions difficiles mais mettre quelqu'un dans une situation inconfortable ou lui faire sentir qu'il n'est pas valorisé dans l'équipe n'a jamais été mon intention." Si elle assure ne pas souhaiter être considérée comme "une victime", elle ne veut pas non plus être considérée comme la "méchante". "Je suis très ouverte sur ma sexualité (...) mais je ne peux pas accepter ou autoriser les gens à utiliser cette ouverture d'esprit pour me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas", ajoute-t-elle. Selon elle, il lui est en outre impossible d'attaquer son entourage sur son physique, puisqu'elle est elle-même régulièrement la cible de body-shaming.
Selon les trois plaignantes, c'est au cours d'un passage dans un club de strip-tease situé à Amsterdam au Pays-Bas que l'artiste les aurait invitées "à toucher les corps nus des performeuses", "à les toucher avec des godes", et "à manger des bananes dépassant de leur vagin". Au sein de ce même club de strip-tease, Lizzo aurait fait pression sur l'une d'elle afin qu'elle touche les seins d'une des femmes dénudées.