Edouard Philippe, invité de la matinale de RTL le 24 novembre 2021, est resté pour assister à la chronique humoristique de Philippe Caverivière. On peut, sans prendre trop de risque, dire qu'il en a eu pour son argent au regard du fou rire qu'il a eu. L'ancien Premier ministre n'en pouvait littéralement plus en écoutant les blagues de l'homme drôle de la radio. Mais quelle plaisanterie a fait tant rire l'homme politique ?
Surnommé le "Rocky Balboa du Havre" ou "Mohamed Ali de Seine-Maritime", Edouard Philippe est un passionné de boxe comme le rappelle Philippe Caverivière. C'est ainsi qu'il rebondit sur une anecdote du livre Chéri j'ai rétréci la droite de Nathalie Schuck et Olivier Beaumont, dans laquelle on apprend que le maire du Havre a failli en venir aux mains avec... Nicolas Sarkozy ! Ce dernier lui aurait tapé la poitrine avec le poing. Le comique réagit en s'adressant à l'invité politique : "Il vous a frappé la poitrine avec le poing ? Comme il a fait ? Il a sauté ? Mais c'est dangereux ! C'est un coup à se faire boxer les 'ralaouettes' à la redescente. Mais grâce à Dieu, ça n'a pas dégénéré en baston car votre maman vous a appris qu'on ne tape pas les plus petits que soit. Alors les beaucoup plus petits, encore moins." C'est donc cette moquerie qui provoque le fou rire d'Edouard Philippe, d'autant plus qu'elle est à son avantage. "Moi, dans une bagarre entre un petit joggeur et un grand boxeur, y a pas photo", ajoute l'humoriste.
Viendra le tour de Jean Castex, un "François Hollande avec un accent", tandis qu'Edouard Philippe est un Premier ministre "GQ". Le chef du récent parti Horizons sera toutefois un peu moqué quand on lui rappelle ses échecs : avoir soutenu Alain Juppé et François Fillon.
L'incident dont a parlé la journaliste Nathalie Schuck sur CNews pour la promotion de son livre Chéri j'ai rétréci la droite remonte à l'année 2002, du congrès fondateur de l'UMP mené par Alain Juppé, mentor d'Edouard Philippe. Nicolas Sarkozy ne porte pas beaucoup d'intérêt pour ce jeune lieutenant de droite : "Sarkozy rentre au moment du congrès et tente évidemment de voler la vedette à Juppé. Philippe s'interpose. (...) Donc, dans les loges, Sarkozy attrape Edouard Philippe, qu'il connaît à peine, et lui dit : 'Toi, tu ne refais plus jamais ça.'"