Si elle arbore toujours un grand sourire, Mireille Dumas a pourtant connu plusieurs drames dont elle a eu beaucoup de mal à se relever. Très proche de sa famille et notamment de sa maman, l'animatrice a vu son monde entier s'écrouler le jour où cette dernière s'est éteinte... Avec un laisser-aller étonnant, la femme de télé de bientôt 70 ans s'est confiée dans les colonnes du dernier magazine de Sophie Davant et y a relaté les quelques drames qui ont jalonné sa vie, dont justement le décès de sa mère...
"Elle est partie il y a bientôt dix ans. Elle a été la femme de ma vie. Mon père est mort quand je n'avais que trois ans. Ma mère était mon institutrice, elle est devenue une amie, une soeur, et vers la fin de sa vie, je l'ai protégée comme une fille, mais elle a toujours gardé son rôle de mère. Elle a vécu cent ans et un mois, j'ai eu la possibilité de vivre avec elle jusqu'au bout, auprès de mon mari et de mon beau-fils... C'était merveilleux", a expliqué celle qui a présenté le magazine Vie privée, vie publique (France 3) de 2000 à 2009. Mais la mort de sa mère n'a pas été le seul élément qui l'a marquée... Si Mireille Dumas n'a jamais eu d'enfants avec son époux, le réalisateur Dominique Colonna, elle a en revanche éduqué et pris soin du fils de ce dernier, Antoine. Malheureusement, lui aussi les a quittés, à l'âge très jeune de 36 ans...
La mort est présente dans ma vie
Rongée par la tristesse, Mireille Dumas a su trouver du réconfort dans les paroles d'un fidèle ami : Jean-Louis Trintignant. "Jean-Louis Trintignant, qui venait de perdre sa fille Marie, en 2003, m'avait confié avoir d'abord pensé au suicide et s'être dit après : 'Si je continue de vivre, je dois essayer de vivre et ne pas refuser des moments de bonheur.' Quelques mois plus tard, j'ai perdu mon beau-fils et les paroles de Jean-Louis Trintignant m'ont aidée...", a-t-elle raconté. Avant de préciser : "Il est très difficile d'accepter de survivre à la disparition de personnes jeunes, on se culpabilise, et les premières fois où l'on se surprend à rire, on s'en veut comme si c'était une trahison."
Aujourd'hui, Mireille Dumas est résignée et préfère vivre le reste de sa vie à sourire plutôt qu'à se morfondre. "J'ai perdu mon père très jeune, mes grands-parents, mon beau-fils à 36 ans, mon neveu de 30 ans... La mort est présente dans ma vie et cette conscience, le fait d'avoir été touchée par de nombreux drames, m'a peut-être poussée vers les autres", a-t-elle conclu avec son éternelle douceur. Une résilience qui force le respect !