Chanteuse, comédienne et bientôt enquêtrice... Elodie Frégé n'a pas froid aux yeux. A 41 ans, l'artiste n'a pas peur de relever de nouveaux défis. Si elle laisse volontiers les postes pour lesquels elle sait qu'elle n'est pas faite aux autres, tout ce qui est à sa portée fait partie de son champ des possibles. Elle a donc accepté d'être l'une des nouvelles enquêtrices de Mask Singer, de retour sur TF1 le 14 avril. Elle accompagnera une autre nouvelle recrue, Michèle Bernier, pour prendre place aux côtés de Kev Adams et de Jeff Panacloc après les départs de Chantal Ladesou et Vitaa.
Interviewée par Paris Match pour l'occasion, Elodie Frégé s'est confiée sur ce nouveau défi qu'elle a relevé. Elle n'a d'ailleurs pas peur d'être jugée, elle qui ne correspond pas vraiment à l'image populaire que peuvent avoir ses trois camarades du jury : "Me concernant, on peut ne pas comprendre que je sois là parce que mes choix de carrière ne reflètent pas forcément l'image grand public de ce programme. Mais je veux cultiver cette souplesse. Je n'ai aucun souci à faire de grands écarts, à passer de Patrick Sébastien à France Inter. Je suis ravie de surprendre."
La surprise justement, c'est celle qu'elle a créée en débarquant devant ses proches et ceux avec qui elle travaille sans les avoir avertis d'un certain changement. Alors que l'hebdomadaire pointait du doigt le fait que les femmes étaient, tous milieux confondus, beaucoup plus jugées que les hommes, Elodie Frégé l'a prouvé en faisant part d'une anecdote toute fraîche : "C'est ancré dans les mentalités cette différence de traitement. Pour une interview autour de mon disque, on peut me demander quelle est ma routine du matin, comme si ça avait quelque chose à voir avec le sujet. Hier, tout le monde a hurlé parce que j'ai fait couper mes cheveux. Si j'étais un homme, on ne me ferait jamais ce genre de remarques."
C'était la double peine
L'année dernière, à l'occasion du grand retour de la Star Academy sur la Une, Elodie Frégé s'était rappelée d'un terrible souvenir avec l'un des professeurs. A l'époque, la jeune femme, future gagnante de la saison, devait interpréter le titre Sans contrefaçon de Mylène Farmer. Une prestation qu'elle n'oubliera jamais, et pas forcément pour les bonnes raisons : "À ton avis, pendant que je disais 'Je suis un garçon', qu'est-ce qu'ils avaient imaginé pour ce projet ? Je dois porter des sous-vêtements affriolants, un corset pigeonnant, des collants, des jarretelles et des hauts talons." Ce à quoi Raphaëlle Ricci, prof d'expression scénique, lui avait répondu, la mettant extrêmement mal à l'aide : "Mais putain, tu n'étais pas à l'aise du tout, comment est-ce qu'ils t'ont fagotée ? T'avais des bourrelets sous les fesses !' J'étais boulimique et elle me balançait ça devant des millions de gens. C'était la double peine."