Les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas et, visiblement, la classe politique n'est pas vraiment sur la même longueur d'onde. Depuis quelques jours, il y a de la friture sur la ligne entre certains acteurs majeurs de cet évènement planétaire. Invitée chez Quotidien, Anne Hidalgo a déclaré qu'il allait y avoir "deux choses sur lesquelles on ne va pas être prêt" au moment des JO, les "transports" et "la mise à l'abri des personnes sans domicile fixe". Des propos qui n'ont pas plu à une ministre importante, qui a allumé Anne Hidalgo dans la foulée.
En effet, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques s'en est pris à la maire de Paris pour ses propos. "On va être plus fort que ça. S'il faut livrer des Jeux sans elle, et s'il faut les livrer malgré elle, on le fera", a-t-elle notamment déclaré. Face à cette polémique, la femme politique de 64 ans a pris la décision de quitter X (anciennement Twitter) en critiquant notamment la tournure prise par la plateforme depuis son rachat par le magnat Elon Musk. Mais les ennuis ne s'arrêtent pas là pour la native de San Fernando, en Espagne. Anne Hidalgo était attendue mardi 28 novembre pour un point de presse lors duquel elle devait prendre la parole, comme nous l'apprend le Parisien.
Une intervention prévue en lien avec les JO de Paris puisqu'il s'agissait de l'inauguration du nouveau look de l'Hôtel de Ville, justement décoré aux couleurs des Jeux. Le patron du comité d'organisation de Paris 2024, Tony Estanguet, était présent, tout comme le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, mais l'événement a été annulé. D'après les informations de nos confrères, qui évoquent un véritable "couac" de la part de la mairie de Paris, la décision a été prise à la dernière minute. Un spectacle a bien eu lieu, mais aucune prise de parole n'a été faite et tous les acteurs de cet évènement sont repartis sans le moindre mot. "Tout le monde est reparti, sans un mot. La soixantaine de journalistes présents sur place s'est étonnée de ce revirement", relate le Parisien.
D'après l'adjoint à la Maire de Paris en charge du sport,, Pierre Rabadan, il n'y a "absolument aucun problème entre le Cojo et la Ville, donc la maire".