Rester discrète et taire ses colères ? Très peu pour Christine Bravo. La Grosse Tête de Laurent Ruquier n'est pas du genre à rabaisser son clapet quand elle a des choses à dire et elle l'a prouvé une nouvelle fois sur Instagram ce lundi 7 novembre. En se réveillant, la chroniqueuse de 66 ans a eu la mauvaise surprise de découvrir l'un de ses animaux morts. Un crève-coeur pour l'amoureuse de la nature : "Triste journée, mes amis. Mon oiseau bleu, si cher à mon coeur, s'est caché pour mourir. Il a choisi la discrétion d'un nid où pondaient ses copains. C'est l'un des 2 mâles dont j'avais parlé dans Les Grosses Têtes, les auditeurs se souviennent peut-être de cette séquence", a-t-elle débuté en légende du cliché de l'oiseau endormi dans un carton.
Si Christine Bravo ne peut rien faire contre les aléas de la vie, hors de question pour elle de taire les injustices ou de protéger des coupables quand il y en a. Pour elle, c'est certain, la jardinerie grâce à laquelle elle est devenue propriétaire de cet oiseau est fautive : "J'avais acheté un soi-disant couple de diamants de Gould dans la jardinerie Truffaut du 13e arrondissement de Paris. La vendeuse, spécialiste des oiseaux, était formelle : une femelle et un mâle. Oiseaux provenant selon elle d'un élevage sérieux et agréé." En constatant la courte vie de ses oiseaux, la femme de Stéphane Bachot en est vite arrivée à la conclusion que la vendeuse lui avait menti : "En vérité c'était 2 mâles, ce que j'ai découvert ultérieurement grâce à un professionnel du Marché aux oiseaux, de l'île de la cité à Paris. C'était mes oiseaux, je les aimais, je n'allais pas les rendre. [...] Incompétence absolue! Au début de l'année, le premier est mort, malgré tous mes soins. Aujourd'hui, le deuxième l'a rejoint."
D'après elle, la jardinerie Truffaut, enseigne pourtant réputée, a des choses à se reprocher contrairement à d'autres sites de vente pointés du doigt et contraints de fermer : "Un Gould peut vivre plus de 10 ans dans de bonnes conditions. Les miens n'ont pas passé les 2 années. Cet automne, les autorités ont décidé de fermer le Marché aux oiseaux de l'île de la cité, qui existait depuis 1881. La raison : le bien-être animal et les trafics. Je n'ai pas soutenu les oiseleurs de ce marché, mais sachez que pour y avoir acquis des oiseaux, ils sont tous en très bonne santé et du sexe souhaité. Mais bizarrement, les jardineries, qui fourguent des oiseaux mal identifiés et sans certificats d'origine continueront leur commerce sans vergogne." Ne reste plus qu'à dire un grand bravo à Christine pour avoir eu le courage de dénoncer publiquement un tel acte.