Kate Middleton est à la maternité de l'hôpital St Mary, prête à accoucher de son second enfant... Comme annoncé préalablement, c'est notamment sur Twitter que Kensington Palace, résidence officielle et secrétariat du prince William et son épouse, ont notifié l'admission de la duchesse à l'hôpital tôt ce samedi 2 mai.
Le service de presse a ensuite commenté :
"La duchesse a été admise à l'hôpital St Mary à 6h00, heure de Londres (7h00 à Paris) alors que le travail venait de débuter".
Un long suspense, qui s'est intensifié ces dernières semaines à l'issue de la dernière sortie officielle (fin mars) de la duchesse de Cambridge, va prendre fin dans l'aile Lindo de l'établissement médical, où le prince George de Cambridge, premier enfant du prince William et de son épouse, naquit pour leur plus grand bonheur ainsi que celui de la monarchie (et de nombreux observateurs) le 22 juillet 2013. Ce jour-là, il avait fallu pas loin de dix heures de travail à Kate, admise aux environs de 7h du matin et délivrée à 17h24 heure française, pour donner un fils à son époux et un héritier à la couronne.
Le décor est le même, les protagonistes aussi : l'équipe médicale en charge de mettre au monde le petit frère ou la petite soeur du garçonnet est la même qu'alors, à ceci près que le docteur Marcus Setchell s'est, comme prévu, retiré. L'homme de confiance de la reine Elizabeth II, durant dix-huit années (de 1990 à 2008), avait fait de l'accouchement de la duchesse Catherine sa dernière mission honorifique : il avait eu le privilège, le premier, de tenir dans ses mains le futur roi d'Angleterre - un beau bébé de 3,8 kilos (le plus costaud de la descendance royale, devant Zara et Peter Phillips). Anobli par la souveraine (cérémonie conduite avec plaisir par William) en reconnaissance de ses bons et loyaux services, Setchell a passé définitivement le relais à son confrère chirurgien gynécologue et obstétrique Alan Farthing, qui s'occupe de la famille royale depuis 2008. Consultant auprès de l'hôpital St Mary et de l'hôpital Queen Charlotte (à Londres également), en plus de son cabinet sur Harley Street, il avait participé à la naissance du prince George, à l'instar de Guy Thorpe-Beeston (spécialiste des grossesses à risque à l'hôpital de Chelsea et Westminster) et Sunit Godambe (spécialiste néo-natal à St Mary).
La suite des événements doit être à la fois une affaire privée et publique. Sur le plan privé, on se souvient que le prince William avait bien pris le temps de savourer avec sa femme la joie d'être parents avant d'informer le public, prolongeant le suspense de quatre heures après la naissance de leur fils. Sur le plan public, l'heureuse nouvelle doit être communiquée dans la plus pure tradition : outre les messages officiels émis par le secrétariat du duc et de la duchesse de Cambridge, et relayés par les réseaux sociaux, le protocole prévoit que la venue au monde du bébé royal soit proclamée par le biais d'un faire-part (renseignant l'heure de la naissance, le sexe - une fille, comme certains indices le laissent à penser ? - et le poids de l'enfant) exposé par un garde dans la cour de Buckingham Palace, sur un chevalet doré qui servit en 2013 pour le prince George et en 1982 pour le prince William.
Officiellement, les jeunes parents n'ont pas indiqué si le prince George irait rencontrer le nouveau membre de la famille à la maternité ou non. On parierait que ce sera le cas. Avant de quitter l'hôpital St Mary, William et Kate présenteront au public et à la presse leur second enfant, avant de regagner Kensington. Passés les premiers jours et les premières visites, ils se retireront à Anmer Hall, leur maison de campagne sécurisée et dûment aménagée à Sandringham, dans le Norfolk.