C'est l'affaire qui horrifie les téléspectateurs. Le 25 mars 2019, Christian Quesada, champion des 12 Coups de midi (TF1), a été interpellé, mis en examen puis écroué pour "tentative de corruption de mineur" et "détention et diffusion d'images pédopornographiques". Ce lundi 15 avril 2019, sur le plateau de C à Vous (France 5), Jean-Luc Reichmann, l'animateur de l'émission phare de la Une, s'est exprimé sur le sujet.
"Vous imaginez pour moi la blessure d'avoir mis quelqu'un comme ça en avant ? C'était une fierté de se dire que c'était un exemple", regrette Jean-Luc Reichmann. Et de poursuivre : "Aujourd'hui, imaginez-vous la prudence, la prévention que nous nous devons de faire, nous les médias !" L'animateur confie également s'en vouloir : "Je culpabilise parce que je me demande comment je suis passé à côté de ça... Vous imaginez que je dors bien en ce moment ? Non !"
Vous imaginez que je dors bien en ce moment ? Non !
Mais ces derniers jours semblent plus calmes pour l'animateur : "Là, ça va beaucoup mieux. Pourquoi ? Parce qu'il y a une justice en France et je pense qu'il faut la laisser faire. Nous, TF1, Endemol, devons prendre toutes les précautions pour que ça n'arrive plus !" Lors de cette première prise de parole face caméra sur l'affaire, Jean-Luc Reichmann a avoué qu'encore aujourd'hui "la colère est toujours aussi forte".
Avant cette prise de parole, la star de Léo Matteï (TF1) s'était exprimée sur Instagram. Il s'était dit "sous le choc" et avait exprimé son "sentiment d'horreur, de dégoût et de colère". "Cette rage qui s'empare de moi m'incite, aujourd'hui plus que jamais, à continuer mes combats, dont celui de protéger et d'accompagner au mieux nos enfants. Nous devons rester avant tout unis, et surtout être ensemble, y compris sur les réseaux, qui peuvent devenir des fléaux dévastateurs", avait-il écrit.
Depuis l'arrestation de Christian Quesada, les témoignages s'enchaînent au même titre que les révélations. Le procureur de la République en charge de l'affaire avait révélé le 2 avril sur le plateau de Touche pas à mon poste (C8) que le candidat mis en cause avait été condamné à deux reprises par le passé, en 2001 puis en 2009, "une fois pour exhibition sexuelle, une autre fois pour détention d'images pédopornographiques".
Rappelons que Christian Quesada reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier.