La décision est enfin tombée ce dimanche pour la famille d'Alexia Daval : selon la justice, ses parents et sa soeur sont bien les seuls héritiers de la jeune femme et peuvent donc récupérer entièrement les parts de la maison où celle-ci a vécu pendant plusieurs années avec son mari, et assassin, Jonathan Daval. Celui-ci, qui détient sa part, plus celle de sa femme dont il avait héritée avant d'avouer le meurtre, devra vendre ce qu'il possède de la maison à ses ex-beaux-parents.
Estimé à 170 000 euros, le pavillon appartiendra donc entièrement à la famille Fouillot qui se verra reversé une grosse part de la somme, puisque cet argent servira à payer les dommages et intérêts (160 000 euros) que leur ancien gendre leur doit selon sa condamnation aux assises. Celui-ci, en prison pour 25 ans, n'a pas contesté la décision judiciaire.
A la mort de sa femme, il avait la plus grosse partie de cette maison de famille "lieu de bonheur et de tragédie", selon la famille de la jeune joggeuse. Cependant, selon la loi, il ne peut en réalité pas hériter d'une personne qu'il a assassinée et les parts sont donc logiquement revenues à la famille de la victime, violemment tuée après une dispute dans le couple dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017.
Deux jours plus tard, la disparition de la jeune femme avait été signalée par son mari, qui avait expliqué qu'elle était partie faire un jogging et n'était jamais rentrée. Retrouvée morte, elle avait été pleurée par une grande partie de la France et notamment par Jonathan Daval, en larmes auprès de ses beaux-parents aux obsèques. Mais quelques mois plus tard, alors que les soupçons de la police grandissaient, celui-ci avait fini par avouer qu'il était responsable de la mort et de la mise en scène.
Après plusieurs semaines de procès, pendant lequel la famille Daval au grand complet souhaitait 800 000 euros de dommages et intérêt, il avait finalement été condamné à 160 000 euros, à verser aux parents et à la soeur de sa victime ainsi qu'à 25 ans de réclusion.