Elle se souvient encore parfaitement de ces terribles cris. Interrogée par les journalistes du Parisien, une voisine du couple Jubillar a confié avoir entendu de terribles cris de détresse alors qu'elle fumait une cigarette sur sa terrasse le soir du 15 décembre 2020 à Cagnac-Les-Mines aux alentours de 23 heures.
"C'était un cri de peur, c'était fort. Ça criait, ça s'arrêtait, et la peur était si importante qu'elle n'avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c'est que le cri de cette personne m'a fait très, très peur." a-t-elle raconté aux gendarmes. Or, il s'agit précisément de la nuit durant laquelle Delphine Jubillar a disparu et depuis laquelle elle n'a plus donné signe de vie.
La fille de cette voisine était également présente lors de ces cris et a confirmé les dires de sa mère aux gendarmes. "Ça a duré longtemps, comme si elle ne reprenait pas son souffle" a-t-elle ajouté, avant que sa maman ne précise que ces cris "glaçants" auraient duré "entre cinq et dix minutes" et se seraient produits à l'extérieur d'une maison. Par contre, elles ont indiqué ne pas avoir entendu de voix d'homme et ont déclaré que ces cris étaient accompagnés de "couinements" de chiens. S'agissait-il des chiens du couple Jubillar, Oprah et Gnocchi ?
Se sentant coupable de ne pas avoir réagi plus tôt, cette voisine indique avoir pensé peut-être "à une bataille de chiens" tant il lui était inconcevable qu'une femme puisse être agressée si près de chez elle. Après avoir sérieusement songé à se rendre sur place, elle a confié s'être ravisée de peur de croiser les chiens, animaux pour lesquels elle éprouve une terrible phobie.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.
L'intégralité des déclarations de la voisine de Cédric et Delphine Jubillar est à retrouver sur le site du Parisien .