Comme l'explique Paris Match, dans son édition du 9 mars 2023, c'est le coeur serré que Muriel Robin s'était rendue immédiatement au chevet de Pierre Palmade le 10 février dernier, à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre où il avait été transféré après avoir été blessé à la suite d'un accident qu'il avait lui-même provoqué. Elle ne connaissait aucune des circonstances de l'accident et savait simplement qu'ii avait été désincarcéré et était annoncé griévement blessé. Un "ami de trente ans", qu'elle considérait également comme son "fils spirituel", et qu'elle avait essayé de "détourner de ses démons, en l'aidant à se recentrer sur son travail, son talent", et "en essayant de le raisonner, de le comprendre". Un réflexe plus que légitime.
Le lendemain du drame, elle était retournée le voir, avec sa compagne Anne Le Nen. Mais en croisant, "dans les couloirs" de l'établissement, "la famille que son ami avait brisée", "elle a fondu en larmes dans leurs bras". Le magazine ajoute qu'elle s'est "presque" sentie "coupable" de cette situation, et "de ne pas avoir pu éviter le drame". C'est à ce moment-là qu'elle a décidé d'arrêter de le voir, "écoeurée" lorsqu'elle a pris connaissance des résultats des examens toxicologiques de celui-ci et les conséquences terribles pour les victimes.
Elle a aussi été "bouleversée" par les soupçons de pédophilie concernant son ami. Mais en apprenant par la suite que l'humoriste avait été victime d'un AVC, elle s'est demandée s'il allait mourir. C'est alors que "certains bons souvenirs" qu'elle partage avec lui sont remontés. Il faut dire qu'ils en ont vécu des choses en commun, entre les émissions, les sketchs...
"Elle est l'une des personnes qui a été le plus proche de lui durant sa carrière", a notamment souligné l'hebdomadaire. C'est donc avec beaucoup d'émotion et le coeur lourd qu'elle vit cette sombre affaire qui implique celui qu'elle avait toujours considéré comme "son petit frère". Ça fait beaucoup pour la comédienne, qui doit faire attention à "se protéger" car, si elle semble actuellement en bonne santé, elle a déjà connu "la dépression", "le burn-out" et "une embolie pulmonaire".
Et c'est ce qu'elle a décidé de faire, puisqu'elle n'a pas voulu communiquer ni réagir préférant alors de "se taire" sur le sujet. "Par respect pour les victimes de la famille brisée", et "en mémoire de cette amitié qu'elle pensait indestructible". Une question de décence.