Le prince Albert II de Monaco est un grand fan de voitures et ce depuis sa plus tendre enfance comme il l'a confié à nos confrères de Point de vue. Dans une interview en marge de l'exposition organisée actuellement à Mulhouse et qui présentera une partie de la collection débutée par son père, Rainier III, à la fin des années 1950, le mari de Charlène de Monaco a ouvert son coeur. Sur sa passion, il a expliqué : "C'est avant tout une affaire de famille, une passion qu'entretenait mon père, le prince Rainier III, qu'il nous a transmise à mes soeurs et à moi-même". Et de poursuivre : "Il les collectionnait avec ferveur et en prenait grand soin, puis il a créé en 1993, un musée, 'La Collection de voitures de S.A.S. le prince', pour que le public puisse venir en nombre les admirer".
Pour l'exposition intitulée "De Monaco à Mulhouse", qui se tiendra jusqu'au 3 novembre prochain au musée national de l'Automobile, le prince Albert II a accepté de prêter certains de ses modèles les plus emblématiques, à l'exception d'une voiture : la Chrysler Imperial 1956. Il s'agit de l'automobile que son père avait choisie pour aller chercher sa fiancée en 1956 à son arrivée à Monaco après avoir traversé l'Atlantique à bord du paquebot SS Constitution. À l'époque, le journaliste de Paris Match qui était présent pour couvrir l'événement s'était inquiété de la taille du chapeau de la future princesse. Il avait même murmuré : "Il ne passera jamais par la portière".
Le premier "carrosse" monégasque de la grand-mère de Charlotte Casiraghi tient donc une place importante dans le coeur de ses enfants et c'est pour cette raison qu'il ne quittera jamais le rocher comme l'a précisé Guillaume Gasser, directeur du musée de l'automobile de Mulhouse. "Un trésor bien trop inestimable qui ne saurait quitter, même l'espace d'un instant, le Rocher. Car il participe de sa légende", ont également analysé nos confrères de Point de vue. Cela dit, ce musée reste selon Albert II de Monaco, "le lieu parfait pour partager [sa] passion pour les voitures avec le public". Et de poursuivre au sujet de cette passion : "Pour ma part, ma passion remonte à l'enfance, mes soeurs et moi montions dans des voitures très différentes les unes des autres, mais elles étaient toujours étonnante et belles. Toutes ces autos me faisaient rêver".
Au sujet de la voiture manquante à l'appel du musée de Mulhouse, le palais princier avait donné quelques détails sur ce modèle "haut-de-gamme" en 2019. Achetée à New York, elle était dotée des meilleures innovations en matière de confort pour l'époque. "Cette élégante voiture offrait l'avantage d'avoir des sièges et des vitres électriques, la climatisation, un freinage et une direction assistée", apprenait-on. Et ce n'était pas tout, elle avait une "boîte de vitesses automatique, commandée par une simple pression sur des boutons poussoirs placés sur le tableau de bord". Les voitures, une affaire de famille chez les Grimaldi !