Alors que le dernier disque enregistré par Johnny Hallyday avant sa mort, survenue en décembre dernier, est prêt, une bataille devant les tribunaux est en cours. Laura Smet et son demi-frère David Hallyday, "déshérités" par leur père, ont saisi la justice pour avoir un droit de regard mais ont reçu une fin de non-recevoir par la veuve de l'artiste, Laeticia Hallyday, représentée par maître Ardavan Amir-Aslani. Mais que contient ce dernier disque ?
Si l'on avait déjà quelques éléments de réponse, c'est le site de BFMTV qui lève aujourd'hui (presque) complètement le voile sur cet ultime enregistrement. On apprend ainsi qu'il sera composé de seulement neuf titres, majoritairement aux "sonorités très rock'n'roll" et mais qu'il comprendra aussi trois ballades. Johnny Hallyday a enregistré tous les titres en français et a notamment coécrit Je parlerai au diable, qui parle de la rencontre avec la mort. Un titre qui s'annonce poignant puisque l'artiste luttait contre le cancer quand il était en studio... Deux autres chansons sont intitulées Pardonne-moi (elle serait destinée à Laeticia) et Back in L.A. (signée Miossec).
Johnny Hallyday avait enregistré ce disque en partie à Los Angeles, comme il l'avait révélé sur les réseaux sociaux, mais le projet avait été terminé au studio Guillaume Tell à Suresnes où l'artiste "avait ses habitudes", en octobre 2017. Par la suite, Laeticia Hallyday a veillé au peaufinage de l'album. "Maxim Nucci l'a produit, supervisé et arrangé", dit BFMTV. On savait déjà que le musicien et ami du rockeur, Yarol Poupaud, était aussi en studio avec lui au moment de l'enregistrement. "Pour cet album, Johnny s'est entouré de musiciens américains et du guitariste britannique Robin Le Mesurier, qui le suit depuis 1994 et a participé à toutes ses tournées depuis", ajoutent nos confrères.
Demain, le 15 mars, une audience doit se tenir au TGI de Nanterre en réponse à l'action en justice de Laura Smet et David Hallyday qui souhaitent un droit de regard sur le disque, dont le nom n'a pas encore été officiellement dévoilé. Ils veulent notamment écouter les titres – qu'ils ont l'un et l'autre déjà partiellement entendus dans le bureau de leur père, en octobre, à Marnes-la-Coquette – et connaître le packaging prévu.
Thomas Montet