avec l'égérie Nespresso et célébrée
De retour au travail, l'avocate Amal Clooney (anciennement Alamuddin) est déjà la cible de critiques, notamment outre-Manche. Plus que jamais placée sous le feu des projecteurs depuis son mariage fin septembre avec l'acteur George Clooney, fin septembre à Venise, la belle Amal est scrutée, et ses actions, décortiquées, notamment par ses pairs et autres observateurs politiques. À commencer par Robert Hardman, chroniqueur régulier au DailyMail.
L'avocate britannique ne fait pas l'unanimité depuis que sa récente célébrité. On en veut pour preuve l'effervescence qui règne à Athènes depuis lundi. Amal Clooney, accompagnée de son cabinet Doughty Street Chambers mandaté par l'État grec pour mener un combat judiciaire qui dure déjà depuis trente ans, attire les foules et les regards. La Grèce n'a pas fait appel à son cabinet par hasard. Le but : associer l'image de l'avocate fraîchement mariée à la star hollywoodienne à une campagne visant à faire revenir à Athènes les marbres du Parthénon exposés à Londres. Depuis trois décennies, la capitale britannique s'est constamment opposée au départ de la célèbre frise (qui raconte la procession des Panathénées, fête religieuse de la cité antique dédiée à sa déesse protectrice) vers son lieu d'origine, mais jamais la Grèce n'avait actionné la menace juridique pour récupérer ce symbole de son histoire et de son architecture.
La présence d'Amal agace plus qu'elle ne fascine. N'hésitant pas à parler de "cirque médiatique", Robert Hardman du DailyMail s'étonne de voir plus de 200 journalistes et photographes massés devant l'hôtel 5 étoiles de la jeune avocate d'origine libanaise alors qu'à ses yeux, la Grèce tente simplement de camoufler une crise profonde par cet acte symbolique aux accents patriotiques. "Madame George Clooney fait partie de cette ultime équipe débauchée par le gouvernement grec pour faire tout ce que les gouvernements grecs font en temps de crise : ils rendent publique une nouvelle demande véhémente pour le retour des marbres d'Elgin", tonne le chroniqueur, scandalisé par l'opération de style et la débauche de moyens pour accueillir Amal et ses trois collègues. Le 14 octobre, elle rencontrait ainsi le ministre de la culture grec Konstantinos Tassoulas, avant d'aller déjeuner au restaurant Varoulko, où elle a pu goûter à l'excellente cuisine du chef grec Lefteris Lazarou.