Amanda Lear, qui est de retour sur les planches du théâtre de la Michodière, à Paris, avec la pièce La Candidate, poursuit son marathon promo et ses confidences, toujours croustillantes. L'excentrique touche-à-tout du show business s'offre un nouveau souffle dans cette voie et elle s'en réjouit, elle qui refuse de voir la vieillesse comme une malédiction...
Pour Amanda Lear, hors de question d'évoquer la moindre retraite. Celle que le grand public a connue comme mannequin, muse, chanteuse ou même peintre est devenue en l'espace de quelques années une des reines du théâtre. Une manière comme une autre de s'occuper et de ne pas dépérir. "Je vois mes copines d'enfance anglaises se laisser aller. Elles commencent toutes leurs phrases par 'À mon âge...' Ça m'horripile ! Justement, à ton âge, ton mari t'a larguée pour une plus jeune, t'as une pension alimentaire, les enfants sont grands, youpi, éclate-toi ! Le troisième âge, c'est formidable !", clame-t-elle dans VSD.
Amanda Lear, qui a affirmé a plusieurs reprises que sa vie sexuelle était loin derrière elle (tout en s'affichant régulièrement avec de beaux jeunes hommes), veut tout de même continuer à plaire. Lucide, elle sait que le temps qui passe ne pardonne pas mais elle a une réponse toute faite sur le meilleur moyen de gérer la vieillesse. "Je n'y vois aucun avantage, c'est certain. Mais il faut savoir l'accepter. On parle de chirurgie esthétique comme d'une chose abominable mais vous allez bien chez le dentiste ou chez le coiffeur, c'est pareil", dit-elle.
Thomas Montet
L'interview d'Amanda Lear est à lire dans VSD, en kiosques le 25 février 2016.