La première sortie officielle d'Amandine Petit n'a pas été au goût de tout le monde. Le 2 janvier, Miss France 2021 s'est rendue dans un centre commercial de Moselle à l'occasion d'une séance de dédicaces. Et plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement afin de la rencontrer, alors que l'épidémie du coronavirus est toujours d'actualité. La région est qui plus est soumise à un couvre-feu à partir de 18 heures. Autant de faits qui ont provoqué des remous sur les réseaux sociaux. Lundi 4 janvier, Sylvie Tellier a donc été invitée à réagir au micro de BFMTV.
La directrice générale de la société Miss France a tout d'abord précisé qu'Amandine Petit ne ferait pas son retour dans son village en Normandie tant que la situation sanitaire ne s'arrangeait pas. En revanche, le comité "répond positivement aux invitations, aux demandes de dédicaces", d'où sa sortie de samedi. "Il y avait des agents de sécurité, une brigade de gendarmerie, je crois qu'il y avait une personne par 8m², les personnes étaient masquées, il y avait du gel hydroalcoolique. Donc toutes les conditions sanitaires étaient respectées pour que cette dédicace se passe bien. D'ailleurs Amandine était derrière un plexi", a confié Sylvie Tellier.
Elle a tout de même reconnu qu'à un moment donné, "les distances de sécurité n'ont pas été respectées pendant quelques minutes", à cause de la grande popularité de la belle blonde de 23 ans. Mais Sylvie Tellier a assuré qu'elle ne pouvait pas refuser toutes les invitations pour continuer à aller au contact des Français et continuer à leur apporter le sourire, tout en respectant les gestes barrières. "Bien sûr qu'on va la revoir dans des centres commerciaux. Pourquoi serait-elle enfermée chez elle ? A partir du moment où on respecte ce couvre-feu. Rappelons samedi que la dédicace a pris fin à 17h30 parce que justement le couvre-feu commençait à 18h", a expliqué la blonde de 42 ans. Et d'ajouter qu'il est "important de s'excuser si certaines images ont choqué des gens, des personnels de santé".
De son côté, le centre commercial en question a tenu à s'exprimer par voie de communiqué après avoir vu la polémique enfler. La direction du centre B'Est, situé à Farébersviller a assuré que l'événement a été organisé "dans le strict respect des gestes barrières et des règles sanitaires imposées par les pouvoirs publics". Elle reconnaît malgré tout que "le succès de cette rencontre a entraîné une présence importante de visiteurs et a généré, malgré l'ensemble des mesures prises, un manque de respect des distanciations physiques que la direction du centre n'a pu maîtriser". Elle s'est donc engagée à ne plus organiser un événement d'une telle ampleur en temps de crise.
Amandine Petit a également tenu à réagir pour la première fois le 5 janvier, à l'occasion de sa venue dans l'émission de Bruno Guillon sur Fun Radio. "On est invité sur des lieux différents organisés par la région qui nous accueille. L'organisation lorraine a tout organisé. Nous on était derrière un plexi avec masques etc. Lors de mon discours j'ai bien dit à tout le monde qu'il fallait respecter les distances de sécurité", a-t-elle déclaré. Et auprès de Sud Radio, elle a ajouté : "L'organisation n'était en aucun cas de mon ressort. Nous avons été surpris de voir autant d'affluence. Quand on est pris dans une polémique comme celle-là, il faut prendre du recul et garder ses distances. (...) On continuera à faire des sorties, on ne va pas se cloisonner, sauf si il y a un reconfinement."
De quoi enfin éteindre la polémique ?