À trois jours de la sortie de son album, le 28 novembre, Amel Bent assure une promo d'enfer. L'artiste révélée par Nouvelle Star s'est entourée de Benoit Poher du groupe Empyr (et anciennement Kyo), mais aussi de Jean-Jacques Goldman et Maxime Le Forestier pour un résultat dont elle est très fière. Elle l'affirme, Délit mineur, annoncé par le single Je reste, est son meilleur disque à ce jour.
À l'occasion d'une grande interview avec nos confrères de l'édition suisse de 20 minutes, la jeune chanteuse de 26 ans révèle qu'elle se sent prête à quitter le domicile familial : "Oui, je pars dans un mois. J'habite avec mes parents et mes frères et soeurs. C'est très douloureux de partir. Mais ça me saoule de leur faire subir mes horaires. Je rentre souvent à 2 ou 3 heures du matin, parfois je les réveille, et je peux être agressive le matin parce qu'ils vont à l'école ou au boulot et que j'ai envie de dormir. Ou parfois ma petite soeur utilise des chaussures que je veux porter pour aller faire une télé. Ce sont des petites choses, mais avec le métier que j'ai, parfois, ça prend des proportions énormes ! Mais je ne pense pas que je vais partir complètement, je vais faire du moitié-moitié."
Célibataire, Amel Bent confie avoir le rêve de toutes les petites filles : rencontrer un prince charmant, se marier et avoir des enfants. Elle reconnaît cependant ne pas être facile à vivre et ne pas être prête à abandonner son métier pour un homme. Ce métier n'est pourtant pas forcément rassurant pour son entourage qui la met en garde. Mais Amel Bent y croit : "La musique est toute ma vie. C'est quelque chose que mes amis et ma famille me reprochent beaucoup, car ils pensent que ce n'est pas un vrai métier (...) Ils pensent que ça a une date de péremption. Ils me disent qu'à un moment donné, il faudra penser à après. Mais on ne dit pas ça à un comptable, par exemple. La musique, c'est un vrai métier. Entendre de telles paroles, c'est violent parce que pour nous, les chanteurs, toute notre vie tourne autour de notre art et voir qu'aux yeux des gens c'est si fragile, ça nous ramène à notre propre fragilité, à nos propres incertitudes."
Amel Bent reste une battante, toujours, même quand un album marche moins bien : "Je ne me dis pas : 'Ça marche moins, je vais devenir cuisinière.' Je continue mon métier, je me bats pour exister, pour étonner les gens, pour leur donner envie de m'écouter."
L'intégralité de cette interview à coeur ouvert d'Amel Bent est à découvrir sur 20minutes.ch.