Andréa Ferréol a été la dernière compagne à Paris d'Omar Sharif, décédé le 10 juillet 2015. La comédienne avait confié ainsi à Paris Match sa tristesse en se souvenant de sa rencontre en 1984, lors d'une fête parisienne : "Je suis vite devenue folle de lui." Pour elle, il fut l'amour de sa vie. Ils n'habitaient pas ensemble et l'acteur voyageait beaucoup mais il n'oubliait jamais de la voir à chacun de ses passages dans la capitale : "Dernièrement, je voyais la maladie qui était là, en lui, et qui le gagnait, lentement mais sûrement." Aujourd'hui, elle revient plus en détails sur leur relation très intense qui s'est transformée au fil des années en "amitié amoureuse" de 1984 à sa mort.
A l'occasion de la sortie de son livre, La Passion dans les yeux, l'actrice Andréa Ferréol se livre au jeu des confidences pour la presse. Dans France dimanche, elle reviendra avec passion sur sa relation avec Omar Sharif : "J'ai connu de très belles histoires, mais avec lui, j'ai vécu un amour fou ! Pour lui, j'ai tout accepté : ses caprices, ses désirs, mettre entre parenthèses mes projets et ma vie, afin de rester entièrement disponible pour lui, soumise, esclave même. Je l'ai rencontré au milieu des années 1980, et ce fut une formidable aventure, à la fois intense et douloureuse, qui s'est transformée au fil du temps en très belle amitié amoureuse. C'était un être drôle, plein de charme, extraordinaire, qui aimait la vie et la bonne chère. Un homme dont je suis restée très proche jusqu'à sa disparition en juillet dernier." Néanmoins, la seule femme qu'il a épousée, c'est la star égyptienne Faten Hamama, qui a disparu la même année que lui.
Un amour dont elle a parlé également à Télé Poche : "J'ai aimé cet homme par-dessus tout. Je l'ai même adoré, idolâtré. J'ai espéré beaucoup. Je voulais vivre avec lui définitivement, peut-être me marier, avec un enfant." Fonder une famille, elle a failli le faire en adoptant, vers 50 ans. Mais malgré l'agrément obtenu, elle ne se lance pas en raison de la maladie de son père. Elle s'est occupé de lui durant trois années et après sa mort, triste et éreintée, elle ne se sentait pas capable d'élever un enfant : "C'est une forme de fatalité. Je ne devais pas en avoir", confie-t-elle dans le magazine télé. Elle ajoutera toutefois pour France Dimanche : "Aujourd'hui, c'est vrai que je me verrais bien avec un enfant !"
Retrouvez l'intégralité des interviews dans les magazines Télé Poche (16 avril) et France Dimanche (8 avril).
La Passion dans les yeux, d'Andréa Ferréol, aux éditions de l'Archipel.