Angelina Jolie à la rencontre de réfugiés et de réprésentants d'associations dans le camp de Jordanie, le 11 septembre 2012© Abaca
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Tandis que son compagnon Brad Pitt incarne un représentant des Nations-Unies face aux zombies sur grand écran dans World War Z, Angelina Jolie assure elle une véritable mission pour cette organisation mondiale. Envoyée spéciale du Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), elle est arrivée le 24 mars en compagnie du ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, sur les terres du Rwanda afin de sensibiliser les gouvernements africains sur l'urgence de la lutte contre les violences sexuelles en zone de guerre. Elle poursuivra son chemin également en République démocratique du Congo.
Citoyenne du monde et inlassable combattante des droits humains, Angelina Jolie a bien rangé ses robes de soirée, troquées contre sa tenue de lutte. Celle d'une femme en Afrique qui veut alerter les dirigeants et l'opinion sur les exactions là où les conflits ravagent des vies. Le tandem Hague/Jolie doit rencontrer les personnalités politiques, mais également des survivants de ces violences. En 2012, le duo avait déjà collaboré ensemble pour lancer l'initiative britannique "Empêcher les violences sexuelles" et la star avait présenté son film Au pays du sang et du miel.
Durant leur voyage africain, l'actrice américaine et le chef de la diplomatie britannique rencontreront aussi des responsables politiques pour évoquer avec eux la nécessité de trouver une solution pérenne au conflit entre l'armée congolaise et le Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord-Kivu (est), théâtre de nombreux viols, selon des ONG. "Le viol est souvent utilisé comme une arme de guerre dans les zones de conflit dans le monde", a souligné William Hague dans le communiqué du Foreign Office. "Mais trop souvent encore, la communauté internationale détourne les yeux" et "les auteurs de ces crimes brutaux ne sont pas inquiétés", a ajouté le ministre, qui a souhaité la fin de "cette culture d'impunité".
Citoyenne du monde et inlassable combattante des droits humains, Angelina Jolie a bien rangé ses robes de soirée, troquées contre sa tenue de lutte. Celle d'une femme en Afrique qui veut alerter les dirigeants et l'opinion sur les exactions là où les conflits ravagent des vies. Le tandem Hague/Jolie doit rencontrer les personnalités politiques, mais également des survivants de ces violences. En 2012, le duo avait déjà collaboré ensemble pour lancer l'initiative britannique "Empêcher les violences sexuelles" et la star avait présenté son film Au pays du sang et du miel.
Durant leur voyage africain, l'actrice américaine et le chef de la diplomatie britannique rencontreront aussi des responsables politiques pour évoquer avec eux la nécessité de trouver une solution pérenne au conflit entre l'armée congolaise et le Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord-Kivu (est), théâtre de nombreux viols, selon des ONG. "Le viol est souvent utilisé comme une arme de guerre dans les zones de conflit dans le monde", a souligné William Hague dans le communiqué du Foreign Office. "Mais trop souvent encore, la communauté internationale détourne les yeux" et "les auteurs de ces crimes brutaux ne sont pas inquiétés", a ajouté le ministre, qui a souhaité la fin de "cette culture d'impunité".
"Nous voulons persuader les gouvernements de donner à ce problème toute l'attention qu'il mérite", a déclaré pour sa part Angelina Jolie, précisant que cette visite leur permettrait "avant tout d'entendre directement les victimes de viols et de violences sexuelles pendant le conflit en RDC".
Maman de Maddox, Pax, Zahara, Shiloh et les jumeaux Knox et Vivienne, Angelina Jolie est un bel exemple pour ses six enfants. Se rendant dans les zones que très peu de vedettes visitent à des fins humanitaires, elle avait également montré son émouvant soutien à la jeune Pakistanaise Malala, cible des talibans. Bonne fée dans la monde, au cinéma, elle se transformera en sorcière pour Maléfique.