La pandémie du coronavirus déferle sur le globe avec ses grands et ses petits drames. Angelina Jolie, enfermée à domicile avec ses enfants, traverse l'épreuve comme elle le peut. Si toute sa famille est en sécurité, elle prend soin de sécher la moindre larme en cette sombre période. Or, l'une de ses filles a dû faire ses adieux à l'un de ses animaux de compagnie. "Comme tous les parents, je fais mon maximum pour rester calme, pour que mes enfants ne ressentent pas mon anxiété en plus de leurs propres angoisses, explique-t-elle au magazine Harper's Bazaar. Pendant le confinement, le lapin de Vivienne est mort, pendant une opération, et on en a adopté deux autres très mignons qui ont un petit handicap. Ils avaient besoin d'être deux. Ils sont si gentil. Et ça l'a aidée à se concentrer à prendre soin d'eux, mais aussi des chiens, du serpent et du lézard..."
Si la France a été délivrée le 10 mai 2020 – sous certaines conditions –, en Amérique, il est toujours de rigueur de rester à la maison. En plus de sa myriade d'animaux de compagnie, Angelina Jolie prend grand soin d'occuper et de chérir chacun de ses enfants, Maddox, 18 ans, Pax, 16 ans, Zahara, 15 ans, Shiloh, 14 ans et ses jumeaux de 11 ans, Vivienne et Knox. Ce qui ne l'empêche pas de trembler au quotidien, et ce pour plusieurs raisons, au vue du contexte actuel. Depuis l'assassinat insupportable de George Floyd dans les rues de Minneapolis, les Américains retournent le pays afin de réclamer justice, égalité et faire cesser le racisme. Or, à l'heure ou le mouvement Black Lives Matter prend enfin de l'ampleur, la comédienne ne peut s'empêcher de penser qu'elle a adopté Zahara en Ethiopie.
Le système me protège moi mais ne protège pas ma fille...
"Après plus de deux décennies de travail à l'international, ce moment me fait réfléchir à ce dont souffre mon propre pays, poursuit Angelina Jolie. Il y a plus de 70 millions de gens qui ont dû quitter leurs pays à cause de la guerre, de la persécution, et le racisme, la discrimination sont bien présents en Amérique. Un système qui me protège moi mais ne protège pas ma fille, ni un autre homme, une femme ou un enfant dans notre pays à cause de sa couleur de peau est juste intolérable. Nous avons des progrès à faire. Faire cesser les violences policières n'est que le commencement. Le racisme va bien au-delà de ça dans notre société, de notre système éducatif à nos politiques." Espérons que ces sages paroles tombent dans la bonne oreille...