Anna Mouglalis, en couverture de Next du mois de mars 2011
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Envoûtante dans Gainsbourg (vie héroïque), ou encore Coco Chanel et Igor Stravinsky, Anna Mouglalis incarne à la perfection la féminité mêlant sensualité et froideur. Pourtant, cette comédienne est loin d'être glaciale et le prouve dans Chez Gino avec José Garcia (en salles le 30 mars), réalisation de son bien-aimé Samuel Benchetrit, qui lui offre son premier rôle comique. Le supplément Next de Libération a interrogé cette actrice et celle-ci ne reste jamais de glace face à toutes les questions !
Anna Mouglalis n'aime pas la langue de bois et parle du milieu du cinéma avec un regard très lucide. Ainsi, elle expose sa théorie sur la place réservée aux actrices : "C'est pas compliqué, soit tu n'es pas trop moche, et tu joues une fille vulgaire ; soit tu l'es (moche) et tu seras la pauvre fille, le souffre-douleur."
Quand on lui demande ce qu'elle pense de la comédie dite "générationnelle" et qui a fait plus de cinq millions d'entrées en France, Les Petits Mouchoirs, elle garde son franc-parler : "C'est un film de droite : il met en scène - avec un certain mépris d'ailleurs - sa petite famille, ses petites amitiés. Au cinéma, j'ai besoin d'être aspirée par une histoire, un univers. Ici, je reste collée à la vitre." Pas sûr qu'on verra Anna dans un film du golden boy Guillaume Canet qui séduit aux quatre coins du monde, mais elle s'en porte très bien.
La comédienne a d'autres projets : réaliser son premier long métrage en s'inspirant très librement d'un texte de Marina Tsvetaïeva, écrivain russe, indique Next : "Elle y racontera une étrange histoire de vampire qui rôde entre les linéaires des supermarchés." A l'inverse, son compagnon cinéaste, Samuel Benchetrit, père de sa fille Saül, 4 ans, joue son premier grand rôle en tant qu'acteur . Il incarne - de façon très crédible d'après ceux qui ont assisté au tournage - le militant anti-fasciste Pierre Goldman, assassiné en 1979. Il s'agit d'une réalisation de Christophe Blanc destinée à Canal+.
Le supplément Next est disponible avec le quotidien Libération du 5 mars et est en vente séparément durant tout le mois de mars.
Anna Mouglalis n'aime pas la langue de bois et parle du milieu du cinéma avec un regard très lucide. Ainsi, elle expose sa théorie sur la place réservée aux actrices : "C'est pas compliqué, soit tu n'es pas trop moche, et tu joues une fille vulgaire ; soit tu l'es (moche) et tu seras la pauvre fille, le souffre-douleur."
Quand on lui demande ce qu'elle pense de la comédie dite "générationnelle" et qui a fait plus de cinq millions d'entrées en France, Les Petits Mouchoirs, elle garde son franc-parler : "C'est un film de droite : il met en scène - avec un certain mépris d'ailleurs - sa petite famille, ses petites amitiés. Au cinéma, j'ai besoin d'être aspirée par une histoire, un univers. Ici, je reste collée à la vitre." Pas sûr qu'on verra Anna dans un film du golden boy Guillaume Canet qui séduit aux quatre coins du monde, mais elle s'en porte très bien.
La comédienne a d'autres projets : réaliser son premier long métrage en s'inspirant très librement d'un texte de Marina Tsvetaïeva, écrivain russe, indique Next : "Elle y racontera une étrange histoire de vampire qui rôde entre les linéaires des supermarchés." A l'inverse, son compagnon cinéaste, Samuel Benchetrit, père de sa fille Saül, 4 ans, joue son premier grand rôle en tant qu'acteur . Il incarne - de façon très crédible d'après ceux qui ont assisté au tournage - le militant anti-fasciste Pierre Goldman, assassiné en 1979. Il s'agit d'une réalisation de Christophe Blanc destinée à Canal+.
Le supplément Next est disponible avec le quotidien Libération du 5 mars et est en vente séparément durant tout le mois de mars.