Anne Hathaway : Une ''mégère apprivoisée'' en route pour l'Oscar

Fraîchement récompensée aux Golden Globes par l'award de la meilleure actrice dans un second rôle, Anne Hathaway prépare son agenda 2013 et l'après-Oscars. En course pour la statuette – toujours grâce à sa fabuleuse prestation dans Les Misérables de Tom Hooper – Anne Hathaway compte rester dans la famille des grands noms de l'histoire culturelle. Après Victor Hugo adapté dans une comédie musicale – elle-même réadaptée pour le cinéma par le réalisateur du Discours d'un roi –, c'est William Shakespeare, grande figure de la dramaturgie britannique, qui verra une nouvelle adaptation de l'un de ses classiques.

Après avoir tapé dans l'oeil de Debra Hayward – productrice des Misérables –, Anne Hathaway a été débauchée par Working Title afin de tenir l'affiche de La Mégère apprivoisée. Il s'agira de la seconde adaptation de la fameuse pièce pour le cinéma. En 1967, Franco Zeffirelli sublimait le couple Elizabeth Taylor- Richard Burton, avant que trente-deux années plus tard, Andrew Lazar ose l'adaptation (très) moderne de la pièce dans Dix Bonnes Raisons de te larguer avec feu Heath Ledger et Joseph Gordon-Levitt.

Selon le Guardian qui rapporte une confidence de The Wrap, La Mégère apprivoisée sera une version moderne de la pièce de théâtre. En "charge" du projet, Abi Morgan (scénariste de Shame et de La Dame de fer) devrait tailler un rôle sur mesure pour Anne Hathaway, probable interprète de Catharina, l'héroïne de la pièce de Shakespeare, portrait de la femme moderne refusant de se soumettre à son mari et mettant en péril le mariage de sa soeur, Bianca. Le réalisateur est à l'heure actuelle inconnu, mais des noms circulent, tels que Tom Hooper (proche de Working Title), Kenneth Branagh (grand amoureux de Shakespeare) ou Mike Newell.

Grand hasard du destin, William Shakespeare retrouvera celle qui porte aujourd'hui le nom de son unique femme, Anne Hathaway, dont le mariage dura de 1582 à 1616, date de la disparition du célèbre poète et dramaturge britannique.

C.R.